Après avoir bénéficié d’un très sérieux lifting en octobre dernier, la plus petite berline de la marque Propeller a pris un bain de foule au Salon de Bruxelles. Voici ce que nous en avons pensé.
Nouvelle génération, vraiment ? Non, pas exactement. Comme la Série 1 dont elle est issue, la Série 2 Gran Coupé bénéficie d’un très, très gros restylage portant aussi bien sur le look extérieur qu’intérieur. Sur le plan technique, les évolutions sont plus timides et la base est la même. Ne vous laissez pas tromper par sa longueur et sa hauteur accrues (respectivement 2 cm et 2,5 cm avec 4,55 m et 1,45 m), l’empattement est le même (2,67 m). Mais au fait, cette refonte est-elle suffisante ?
Des lignes plus sobres
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas, disent-ils. Force est toutefois de constater que – ces dernières années – le look de certaines BMW ne laisse pas les acheteurs indifférents. Y compris la Série 2 Gran Coupé et sa partie arrière un peu torturée. L’objectif des concepteurs était de rendre son design plus consensuel. Avec ses nouveaux feux et sa bande arrière redessinée, cela est particulièrement visible à l’arrière, cette Série 2 Gran Coupé passage désormais à une Série 3 ou Série 4 Gran Coupé en réduction. Plus statutaire.
Elle possède aussi évidemment la même partie avant que la Série 1… ce qui a suscité quelques critiques car elle rappelle des modèles moins chics comme la Kia Ceed. Encore une fois, c’est à vous de vous faire votre propre opinion.
Les mêmes qualités et défauts
Parce que la plateforme est toujours la même, les dimensions intérieures ne changent pas. Si, à l’avant, le conducteur appréciera l’espace global et trouvera inévitablement une position de conduite idéale avec de nombreux réglages comme toujours chez BMW, les passagers arrière feront toujours la moue.
S’asseoir sur le siège est un véritable calvaire puisqu’il faut à la fois baisser la tête et faire de la gymnastique avec les pieds (belles contorsions en perspective en l’occurrence) pour les mettre en forme. En général, l’habitabilité est restreinte tant au niveau de la longueur des jambes (malgré les sièges creux) que de l’espace pour la tête (les plus de 1m80 ne sont clairement pas les bienvenus).
Heureusement, cela se rattrape sur ce point par rapport à la Série 1 avec un coffre plus grand (de 360 à 430 litres sur Série 2 et de 300 à 380 litres pour Série 1). Mais attention, l’ouverture étroite rend chargement douloureux.
Un tableau de bord revu de A à Z
L’autre grande nouveauté de ce Gran Coupé Série 2, c’est le tableau de bord entièrement revu comme sur la Série 1. Les geeks apprécieront le double écran incurvéd’autres pesteront contre le fait qu’il soit obligatoire de passer par lui pour contrôler des fonctions essentielles comme la climatisation. A tester sur route tous les jours mais Les environnements BMW ne sont malheureusement pas des plus intuitifs.
-Un intérieur sportif et soigné
Par contre, il y a des choses qui ne changent pas, et c’est une bonne chose. La qualité de présentation est toujours digne de ses armoiries prime. Et même si, pour des raisons écologiques, les matériaux utilisés sont plus ordinaires (plus de cuir d’origine animale), cette Série 2 Gran Coupé ne régresse pas comme peut le faire une Mini thermique, du même groupe. En général, l’ambiance à bord est à la fois sportive et soignée.
Une redoutable compétition
Évidemment, il faudra attendre le verdict de la route, chose très importante pour une BMW, pour émettre un avis définitif. Avec sa plateforme reprise de la Série 1, cette Série 2 Gran Coupé ne peut encore accueillir sous son capot que des moteurs quatre cylindres (deux essences de 156 ch et 300 ch et un diesel de 163 ch). Pour les amateurs de 6 en ligne et de propulsion, il faudra se rabattre sur le Coupé Série 2. Une rude concurrence pour ce coupé sportif à 4 portes.
Surtout, en ces temps où le moindre gramme d’excès de CO2 peut tout changer, ce Gran Coupé Série 2 ne peut compter sur aucun moteur électrifié. Pas d’hybridation douce, pas d’hybridation rechargeable, rien. Ses deux principaux concurrents, Audi A3 Berline et Mercedes CLAavoir une longueur d’avance.
Enfin, évidemment, les prix restent élevés. Comptez sur un minimum de 42 450 € pour le modèle essence de base. Et le catalogue d’options est suffisamment étoffé pour que vous puissiez augmenter la facture en un rien de temps…
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