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A Wuhan, le taxi n’a plus de chauffeur

LETTRE DE WUHAN

Test d’un taxi autonome Didi lors d’un essai pilote dans les rues de Shanghai, le 22 juillet 2020. HECTOR RETAMAL / AFP

La voiture blanche ralentit puis s’arrête à proximité du client. Pour déverrouiller la porte, vous devez appuyer sur un code à quatre chiffres sur la lunette arrière droite qui s’affiche sur votre smartphone lors de la commande du trajet. A bord, une voix rappelle que les ceintures de sécurité sont indispensables. Le volant tourne sans chauffeur, le véhicule rentre prudemment dans la circulation, empruntant bientôt l’un des immenses ponts à huit voies qui enjambent le fleuve Yangzi.

Des taxis sans conducteur ont déjà été déployés ou testés dans plusieurs villes des États-Unis, mais la Chine est bien décidée à ne pas se laisser distancer dans la course à la conduite autonome, qui nécessite de parcourir des kilomètres en situation réelle pour perfectionner les technologies. Des programmes d’expérimentation ont été lancés dans les districts de Pékin, Shanghai, Chongqing et Shenzhen, mais aucun n’est plus ambitieux que celui de Wuhan, où plus de 400 voitures Apollo Go, le VTC autonome appartenant au moteur de recherche Baidu, sillonnent la ville avec le exception du quartier central historique, le plus dense. Avec une superficie de 3 000 kilomètres carrés, c’est la plus grande zone d’exploitation de voitures sans conducteur au monde.

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suisse

 
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