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Pour la liste audoise soutenue par la Coordination rurale, « la Chambre d’agriculture, c’est comme le Titanic »

Nadine Boyé, tête de liste de la Coordination rurale aux élections à la Chambre d’agriculture de l’Aude, a présenté à ses colistiers les grandes lignes de son programme.

La Coordination rurale n’y va pas avec le dos de la fourche. En pleine campagne électorale pour le renouvellement des élus de la Chambre d’agriculture de l’Aude (vote en ligne ou par correspondance jusqu’au 31 janvier 2025), Nadine Boyé, céréalière à Fanjeaux et tête de liste Coordination, fait une comparaison osée . « La Chambre d’Agriculture est le Titanic. Le bateau coule et les élus de la majorité font comme si de rien n’était.» Elle exige « la transparence et l’efficacité au service de tous les agriculteurs ». Et plaide pour « une paysannerie familiale pour assurer la souveraineté alimentaire de la ».

« Libre de tous services »

Entourée de ses colistiers, au sein de son domaine de Fanjeaux, elle a décliné ce lundi 13 janvier certaines des propositions fortes du programme. «Gratuit tous les services fournis aux agriculteurs. Accompagnement total en cas de contrôle : nous demanderons à des techniciens de faire l’interface entre les inspecteurs et les agriculteurs. Son numéro 2 sur la liste, Florian Bareil, céréalier à Lasbordes, poursuit : « Nous souhaitons réduire les prélèvements liés à la taxe foncière non bâtie. Nous voulons également mieux réglementer le gros gibier et mieux rémunérer les agriculteurs. Et de proposer « une année blanche pour les agriculteurs en difficulté plutôt qu’un prêt de consolidation avancé par la FNSEA ». Et, si jamais le résultat comptable de la Chambre d’Agriculture est excédentaire, remboursez-le “aux agriculteurs”.

Concernant l’eau, la Coordination rurale souhaite promouvoir les réservoirs collinaires, partant du constat qu’en France « nous retenons moins de 5 % de l’eau de pluie alors qu’en Espagne, nous en retenons 50 % ». Il entend également promouvoir les projets photovoltaïques, « source de revenus supplémentaire ». En termes de concurrence avec les pays voisins, le syndicat exige « une harmonisation au niveau européen ou une baisse des charges car nos coûts de production sont trop élevés ». Enfin, dans le secteur vitivinicole, les candidats de la Coordination rurale réclament “une réorganisation” alors que les problèmes sont nombreux : “Suppression des phytos sans solution alternative, rationnement de l’irrigation, augmentation des zones de non-traitement, concurrence déloyale.”

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