Mouna et son délicieux couscous marocain

Mouna Boutouil a ouvert un petit commerce en septembre, Saveurs du Maghrebau rez-de-chaussée de l’immeuble où elle habite et travaille rue Saint-Vallier Ouest. Vous pourrez notamment commander du couscous marocain à emporter.

« Mon objectif était de faire découvrir les saveurs du Maroc à mon quartier », raconte la dame qui vit à Saint-Sauveur depuis 20 ans.

Fraîcheur

« Je fais le couscous moi-même. Donc je ne congèle rien, tout est frais. Si j’ai une commande, par exemple, je la fais le jour même », explique celle qui travaille comme secrétaire dans le même bâtiment pour le magasin de meubles anciens. Meubles Ray.

Carotte, courgette, chou, navet, pois chiche : Mouna prépare son couscous aux légumes. Elle le sert avec du poulet et propose une option végétarienne. Elle propose également du couscous aux merguez.

« La merguez n’est pas marocaine, mais vu qu’au Québec, dans le quartier, on me demande beaucoup : “est-ce que tu fais avec des merguez” (sic), je supporte tout le monde et je le fais aussi avec des merguez, ” ajoute Mme Boutouil.

Ce plat est accompagné d’un « petit aigre-doux » : des oignons caramélisés et une sauce qui vient toute seule », pour que l’on puisse ensuite réchauffer son couscous à la maison.

Mouna précise également qu’elle ne vendait pas de couscous a priori lorsqu’elle a ouvert son commerce.

« Au début, c’était juste de l’alcool et du café. Puis beaucoup de gens m’ont demandé si je faisais du couscous […] Alors, je me suis dit que j’allais essayer du couscous. Je réponds à la demande… et la demande, c’est du couscous et du baklava», raconte Mme Boutouil.

Baklava et nougat vendus à Saveurs du Maghreb proviennent de fournisseurs.

Elle aime « avoir son petit entreprise »

Mouna est fière d’avoir son certificat pour exploiter une entreprise au 334 rue Saint-Vallier Ouest, car c’est quelque chose qui lui plaît.

« Je suis un aventurier, j’aime avoir un petit entreprise à moi et avancer, alors pourquoi pas dans le quartier ! »

Le couscous est un plat très important au Maroc. Nous en mangeons tous les vendredis, jour saint dans ce pays. Lors de notre visite vendredi, la fille de Mouna dévorait du couscous et semblait l’apprécier autant que l’auteur de ce texte, qui a apprécié son dîner.