l’Hyperloop, une impasse pour ce train du futur ?

L’existence du train en Nouvelle-Aquitaine est un peu houleuse… De l’âge d’or des petites lignes à l’ère de tous les TGV, dont le célèbre Capitole, NoA Histoire s’intéresse au ferroviaire, et notamment à l’Hyperloop, concept lancé par Elon. Musk et qui a du mal à s’implanter en Haute-Vienne.

Le train a façonné nos paysages et aussi l’organisation entre villes et campagnes : le train du quotidien, le train pour partir en vacances, le train qu’on voit parfois passer sans pouvoir monter… Le train qui ne passe plus tout dans notre village , le TGV, le TER ou l’Intercité… il y a des choses à raconter sur l’histoire du ferroviaire !

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NoA Histoire vous raconte cette histoire épique ! Celle de l’Hyperloop, qui fait couler beaucoup d’encre en Limousin, vous est contée par Jean-Martial Jonquard.

Pour faire simple et pas trop compliqué, vous prenez un tube dans lequel vous faites le vide, ou du moins, vous établissez une basse pression, pour réduire au maximum les frottements, et vous y insérez une capsule, posée sur un coussin. d’air ou par lévitation électromagnétique, une capsule que l’on propulse grâce à un champ également électromagnétique, via des moteurs à induction.

Théoriquement, votre capsule peut alors voyager à plus de 1 000 km/h, soit, par exemple, un trajet San Francisco-Los Angeles en près d’une demi-heure.

Si tout cela a été étudié par les scientifiques au cours du XXe siècle, c’est Elon Musk, le patron de X ou Tesla, qui, en 2013, a véritablement relancé l’idée. A tel point que des entreprises ont été créées, et des projets tests ont été lancés. Tout cela coûte d’énormes sommes d’argent et, au début, nous en restions principalement au stade de la collecte de fonds. Mais finalement, ça a fait son chemin.

Et, en 2017, l’Hyperloop a levé la tête en Limousin, lorsqu’une entreprise canadienne lui a proposé de choisir la région pour venir faire des tests. Vu l’état du POLT, vu l’absence de LGV, la perspective d’un Paris-Limoges dans une demi-heure ou presque, il y avait de quoi saliver.

Au mieux, depuis très longtemps, au pire, probablement jamais.

Il existe de bons projets partout dans le monde, mais les premiers tests, réalisés en 2016 dans le désert du Nevada aux États-Unis, n’ont pas dépassé les 200 km/h.

Ensuite, s’il existe effectivement des micro-projets, un Hyperloop serait plus valable à l’échelle continentale, ou sur de longues distances, que pour des sauts de géant.

Pour de nombreuses raisons, il ne pourrait probablement pas être utilisé pour le transport de masse, il ressemblerait davantage à un petit jet privé, donc son exploitation commerciale n’est pas évidente. Pareil pour le fret, il serait limité en poids.

La piste d’essai, qui devait être installée à Droux, en Haute-Vienne, est donc un peu “Anne, ma sœur Anne, tu ne vois rien venir”. Déjà, des trois premiers kilomètres, nous sommes revenus à 300 mètres, et si, à intervalles réguliers, l’entreprise assure que cela se produira, toujours rien.

L’Hyperloop pourrait donc connaître le même sort que le skytrain de Jean Bertin, qui a tant fait rêver. Un beau projet, mais qui restera un doux rêve…

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