Pour les automobilistes, le 1er janvier est souvent une date plutôt redoutée. Le premier jour de l’année apporte généralement son lot de mauvaises nouvelles pour les moyens de transports les plus utilisés par les Français. 2025 ne fait pas complètement exception, avec l’arrivée de 30 nouvelles zones de faibles émissions (ZFE) et un renforcement des interdictions dans certaines d’entre elles, à commencer par les ZFE du Grand Paris et de Lyon. Mais pour de nombreux acheteurs de voitures neuves qui ne peuvent pas ou ne veulent pas encore passer à l’électrique, la situation aurait pu être encore pire si le gouvernement précédent n’avait pas été victime d’une motion de censure. Sa chute a en effet mis entre parenthèses un projet de durcissement du malus écologique, qui aurait dû entrer en vigueur le 1er janvier.
Le barème des malus 2024 joue le rôle d’extension
Pour l’instant, c’est donc le barème 2024 de ce malus écologique qui est encore en vigueur au moins jusqu’au vote d’un nouveau budget. On rappelle qu’elle était déjà bien plus sévère qu’en 2023 et que cette fiscalité n’a cessé de se renforcer ces dernières années. Alors que la « sanction » a débuté à 138 g/km le 1er mars 2020, date à partir de laquelle le cycle WLTP a été adopté, elle démarre désormais à 118 g/km.une baisse de 20 g/km en quatre ans. Pire encore, même si cela concerne moins de personnes : la sanction maximale est passée de 20 000 € à plus de 60 000 € durant ce délai. Cela n’a pas vraiment nui aux ventes de Ferrari, mais certains modèles sportifs plus accessibles ne se sont pas redressés. Mais c’est quand même mieux que les 70 000 euros prévus par l’ancien gouvernement, qui souhaitait également faire démarrer le barème 2025 du malus écologique à partir de 113 g/km. Tout en faisant adopter de nouvelles mesures de durcissement pour 2026 et 2027, dont la taxe au poids.
Malus écologique 2025 : CO2, poids, neuf, occasion, comprenez tout de la folie qui nous attend
Un répit de courte durée ?
Toutes ces idées peu favorables à de nombreux achats de voitures neuves ont donc disparu en même temps que le projet de loi de finances initial pour 2025. Mais la France ne peut pas rester éternellement sans budget pour cette nouvelle année, et rien n’indique pour l’instant que le gouvernement Bayrou soit plus indulgent envers l’automobile que son prédécesseur. Ce répit pourrait donc être de courte durée… ou pas. Alors que les précédents durcissements du malus écologique ont été votés comme des lettres à la poste, celui-ci aura peut-être encore plus de mal à se concrétiser. Dans un contexte politique plus explosif que jamais, de nombreux députés pourraient être tentés de voter contre cette taxe plus sévère, comme ils l’avaient déjà fait fin 2024. L’avenir de cette taxe est donc encore très incertain, et il n’est pas à prévoir. n’exclut pas que le statu quo perdure. Seul le malus au poids des hybrides rechargeables est déjà effectif depuis le 1er janvier 2025, puisqu’il avait été validé fin 2023, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024.
-La réduction du bonus déjà en vigueur
En revanche, pour le bonus écologique 2025 et la prime à la conversion, les choses sont bien plus claires… au grand désarroi de ceux qui ont trop attendu pour acheter une voiture électrique. La réduction ou la fin de ces aides fut en effet l’une des dernières mesures mises en œuvre par l’ancien gouvernement Barnier. Il faut dire qu’il n’a pas eu besoin de consulter l’Assemblée nationale ou le Sénat pour faire des économies en la matière : contrairement au malus, un simple décret suffisait. Publié le 1er décembre 2024 et en vigueur depuis le 2 décembre ce texte a réduit les montants des subventions pour les véhicules particuliers et les a totalement supprimés pour les véhicules utilitaires, les deux-roues, les trois-roues ou les quadricycles légers. La prime à la conversion a également disparu, tout comme la prime supplémentaire dans les ZFE. Enfin, il existe désormais une enveloppe budgétaire maximale à ne pas dépasser… et qui devait être fixée par le budget 2025. Même si elle n’a pas que des inconvénients pour les automobilistes, l’incertitude actuelle ne peut donc pas durer trop longtemps. longtemps.
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