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Mécanicien à Barcelonne-du-Gers, Franck Puchouau participera début janvier à son 10e Dakar, dans la catégorie Classique. Grande nouvelle, il repartira cette fois avec son fils Paul, copilote du Tarn-et-Garonnais Hervé Solandt.
Dans la famille Puchouau, la mécanique et l’automobile sont des passions qui se transmettent de génération en génération. Franck Puchouau en sait quelque chose, ayant repris il y a plusieurs décennies le garage fondé par son arrière-grand-père en 1942. Le Gersois de 52 ans nourrit cette passion dans son fief de Barcelonne-du-Gers et bien au-delà, lors de nombreuses compétitions. Le plus prestigieux d’entre eux ? Le Dakar, évidemment.
Sa première participation remonte à 2007. Depuis, Franck Puchouau noue une véritable histoire d’amour avec le mythique rallye-raid, auquel il participera pour le 10e du 3 au 17 janvier 2025, en Arabie Saoudite. Membre de l’équipe Boucou Compétition, inscrit dans la catégorie Classic Truck, il partagera le volant d’un camion Renault Kerax avec Dorian Bardeau, le duo étant secondé par la Catalane Lourdes Puigmal. “J’aime ça en camion, il y a une bonne ambiance, c’est sympa”, sourit le quinquagénaire gersois, qui s’est déjà illustré par le passé avec un 3e place au classement général camions.
“Son frère et sa sœur sont jaloux maintenant”
S’il a donc pris l’habitude de quitter sa famille en fin d’année pour une escapade de deux semaines, cette fois-ci, il ne partira pas seul. Son fils Paul, 23 ans, s’apprête à l’accompagner pour participer à son tout premier Dakar dans la catégorie Classic Auto, en tant que copilote du Tarn-et-Garonnais Hervé Solandt. Le duo conduira un Range Rover Classic. « Hervé m’a appelé parce qu’il cherchait un navigateur. Je lui ai proposé mon fils. Ils se sont rencontrés et se sont mis d’accord », explique Franck Puchouau.
Engagés dans deux catégories distinctes, Franck et Paul pourront se retrouver chaque soir autour du feu, Hervé Solandt s’étant arrangé pour partager le bivouac de l’équipe Boucou. « C’est super qu’on parte ensemble », se réjouit Franck, visiblement ravi de pouvoir partager cette expérience avec sa progéniture. «Ça me rend heureux. S’éloigner entre père et fils, c’est quelque chose de bien. Tout le monde n’a pas cette opportunité. Son frère et sa sœur sont jaloux maintenant », poursuit-il en souriant.
Paul n’est pas le seul à avoir attrapé le virus transmis par son père. Son frère Jules, 20 ans, et sa sœur Léa, 18 ans, sont également fans de sport automobile. Ils pourraient bien emboîter le pas dans les années à venir. « Ce serait bien », imagine déjà leur père.
« Pas trop d’excès pendant les vacances »
En attendant, Franck et son fils n’ont plus que quelques jours pour se conditionner avant le grand départ pour le Dakar, leur vol vers l’Arabie Saoudite étant prévu le 29 janvier à Toulouse-Blagnac. « Il faut essayer d’arriver reposé au Dakar, car ce sont encore 15 jours assez intenses. On fait 700 à 800 km par jour, ce n’est pas rien », explique Franck Puchouau.
Marcheur accompli, il promet d’être « affûté » à l’heure du départ, le 3 janvier pour le prologue, à Bisha. Il l’assure aussi : il ne « dépassera pas trop pendant les vacances, surtout pas », impatient à l’idée d’enfin en découdre. « J’ai hâte de partir », conclut-il. Pour une fois, son fils Paul ne viendra pas le contredire.
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