Cette liste évolue chaque année et favorise l’émergence d’un tourisme durable, plus respectueux des populations locales. De nombreux États ou communes prennent ce type de mesures pour limiter les flux touristiques (comme l’application d’un quota de visiteurs, la mise en place de taxes de séjour ou de taxes d’entrée).
Bali en tête, l’Everest pas épargné
Parmi les destinations les plus populaires figure Bali. Avec ses 5,3 millions de visiteurs internationaux en 2023, cette île indonésienne retrouve peu à peu son statut phare d’avant la pandémie de Covid-19. Or, ce rebond touristique menace l’équilibre environnemental. Longtemps symboles de paradis, les plages de Kuta et Seminyak croulent sous les déchets, en raison d’un système de gestion défaillant conduisant à pas moins de 33 000 tonnes de plastique dans la nature.
La pression touristique affecte également les eaux côtières de l’île, polluées par des substances toxiques provenant des eaux usées, de l’agriculture et du système d’irrigation des rizières.
À cette crise écologique s’ajoute surtout des endroits où les locaux ne veulent plus du tout de la présence de touristes. Parmi ces destinations, on retrouve Barcelone (Espagne), Venise (Italie), Majorque (Espagne) mais aussi Koh Samui (Thaïlande) et surtout Everest (Népal).
Bien avant la diffusion du documentaire du YouTubeur Inoxtag, le gouvernement népalais avait déjà délivré un nombre record de permis, en 2023, pour visiter son pays. La plus haute montagne du monde est submergée de déchets (30 tonnes sur les pistes pour 58 000 visiteurs par an). Face à l’insuffisance des infrastructures, les villages sont transformés en hôtels et la surpopulation affecte fortement l’environnement et la vie locale.
Le Japon souffre
Parallèlement, la maison d’édition Fodor a classé dans une autre catégorie, les destinations qui commencent à souffrir du tourisme. Le guide américain a classé plusieurs destinations dont le Kerala (Inde), Kyoto et Tokyo (Japon), Oaxaca (Mexique), la North Coast 500 (en Écosse), les îles Vierges britanniques ainsi que la ville sicilienne d’Agrigente, future capitale italienne. culture en 2025. A noter que pour le moment, le Pays Basque semble donc épargné…
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