Il s’est passé beaucoup de choses chez Stellantis ces dernières semaines. Après avoir fièrement publié des résultats financiers très impressionnants jusqu’à la fin de l’année dernière, le géant mondial de l’automobile doit désormais accepter de mauvais chiffres de ventes et des résultats économiques décevants. Des résultats qui ont finalement coûté sa place à Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis ayant été démis par le conseil d’administration suite à des « divergences de points de vue fondamentales ».
La tâche de la nouvelle direction de Stellantis sera immense : récupérer des ventes qui chutent précipitamment, y compris sur le marché américain autrefois si bénéfique pour les finances du groupe. S’estimant complètement oubliés dans la stratégie menée par Carlos Tavares, les dirigeants de Dodge, Chrysler, Jeep et Ram ont également assez vertement critiqué les décisions de l’ancien directeur.
Redonner à Jeep, Chrysler, Dodge et Ram leur indépendance ?
Cette méfiance à l’égard du management de Stellantis est telle que certains outre-Atlantique réclament que les marques américaines soient « arrachées » du groupe. Et c’est le cas du sénateur Bernie Moreno, qui estime que Stellantis doit se séparer de ses marques américaines dans une interview accordée à Bloomberg.
Techniquement, on récupérerait ainsi le groupe Chrysler tel qu’il était avant sa fusion avec Fiat à la fin des années 2010, lorsque l’ancien géant américain avait tout simplement fait faillite. A l’heure où les constructeurs automobiles ont tendance à se développer et à se regrouper, il n’est pas certain que cette stratégie permettra à ces marques américaines Stellantis d’assurer un avenir pérenne. Pour le moment, en tout cas, la direction intérimaire de Stellantis ne parle pas de telles solutions.
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