– Ma voiture préférée
La Hyundai Ioniq 5 N : c’est la seule voiture électrique qui a su m’enthousiasmer. Sans doute parce que, pour moi, le plaisir automobile reste indissociable des bruits qui me serrent les tripes depuis ma plus tendre enfance : celle des régimes pris par un moteur essence et des changements de vitesses qui les ponctuent. Lors de l’essai, je n’ai pu m’empêcher de rester en mode de conduite thermique, passant moi-même les vitesses via les palettes au volant pour retrouver des bas régimes imaginaires (mais gras…). Bien sûr, il s’agit encore d’une simulation : mais un bon soda ne peut-il pas remplacer les boissons alcoolisées ? Je ne dis pas que la fête est plus folle, mais je me suis pris au jeu, et surpris d’imaginer une citadine électrique capable de faire cet effet pour beaucoup moins cher, avec un poids plus léger.
– La voiture qui vous a déçu
Après avoir lancé sa citadine C03 puis créé une joint-venture avec Stellantis pour mieux s’implanter en Europe, Leapmotor a lancé cette année le C10 : un SUV électrique au format e-5008 à partir de 36 400 € seulement. Sa consommation autoroutière n’est pas scandaleuse pour la catégorie, avec 23,5 kWh/100 km constaté lors de notre test. Mais sa batterie n’emmagasine que 67 kWh utiles, on imagine mal faire plus de 250 km d’un seul coup, ou 200 km avec 80% de batterie. Pire : la puissance maximale de recharge sur les bornes rapides reste limitée à 84 kW. Ou du moins 40 minutes pour repasser de 10 à 80%. Rien de tel pour donner de la chair aux anti-électriciens !
– Le modèle 2025 que vous attendez avec impatience
Le Mercedes CLA électrique : le modèle actuel est déjà le véhicule familial que j’aime le plus esthétiquement (j’aime les berlines épurées) et à bord, je suis curieux de savoir ce que peut donner la future version 100% électrique que notre Manu a déjà pu voir dans la vraie vie, et que la marque l’annonce déjà capable d’une autonomie approchant les 700 km.
– Dans l’actualité automobile, qu’est-ce qui vous a le plus énervé ?
Le limitation du périphérique parisien à 50 km/h : non seulement parce que ne pas pouvoir dépasser cette vitesse lorsque la circulation est fluide peut être pénible pour ceux qui travaillent en équipe (souvent tôt ou tard…), mais aussi parce que cela rend les motards adeptes des inter-files (dont je suis un partie) en dehors de la loi, la circulation des deux-roues entre les deux voies les plus à gauche n’étant autorisée que sur les routes dont la vitesse limite est égale ou supérieure à 70 km/h.
En fait, je ne suis pas sûr que mon assurance me rembourse les organes vitaux que je pourrais y laisser. Bien sûr, rien ne m’oblige à continuer cette pratique, mais il serait bien de légiférer fissa pour ceux qui tentent de fluidifier la circulation et de préserver un peu de leur temps personnel : à moto, j’arrive sur mon lieu de travail en 50 minutes donc que cela me prendrait 1h30 en transports en commun.
– Anne Hidalgo va partir : votre commentaire…
Puisque son programme a su satisfaire les Parisiens, qui défendent logiquement leur qualité de vie en priorité au détriment de ceux qui viennent travailler en Île-de-France, j’imagine qu’elle sera remplacée par un maire dans le même esprit, en ‘occurrence Rémi Féraud. Pas de quoi se réjouir donc : Paris va devenir un musée à ciel ouvert, tant mieux pour ceux qui y vivent. Je n’y vais plus pour le plaisir car c’est compliqué et cher de s’y rendre, uniquement pour le travail. Je vais continuer à rouler en moto pour y rester le plus court possible et retourner dans ma brousse.
Le départ de Tavares : tant pis ou tant mieux ?
J’espérais beaucoup de l’arrivée de ce patron passionné d’automobile chez PSA. Mais c’est stratégie à court terme qui consiste à réduire les coûts pour améliorer son bilan m’a vite énervé, tout comme son salaires presque insultants en période d’inflation, de crise, de ventes atones et d’échecs en termes de qualité. Quand on pense qu’il a proposé de fermer les lignes de production et les usines pour l’année prochaine… A priori, je dirais tant mieux, mais cela laisse penser que son successeur tient tête aux actionnaires qui dictent leur loi. Mais Noël étant l’occasion de faire des vœux, je souhaite à Stellantis, ainsi qu’à tout constructeur français, une stratégie qui permette de préserver voire de créer des emplois en France. Vu les prix des produits faits maison actuellement, cela me semble possible…
Quand passerez-vous à l’électrique ?
Conduire l’électrique est relaxant, Je pourrais remplacer un véhicule thermique sans intérêt du quotidien par un véhicule dit « zéro émission ». sans aucun problème, d’autant que le budget d’utilisation serait fortement réduit. Pour cela, je pourrais accepter quelques arrêts supplémentaires en vacances, à condition que les relais autoroutiers durent au moins 300 km : difficile d’imaginer moins sachant que je parcours généralement 2 500 km l’été.
Mais il y a deux problèmes. Déjà, aucune voiture familiale électrique ne me séduit, hormis le caractère déraisonnable Hyundai Ioniq 5N cité ci-dessus ou le futur Mercedes CLA ce qui devrait aussi faire exploser le budget. Mais surtout, je consacre toujours tout mon budget automobile aux vieux véhicules thermiques qui me faisaient rêver. Peut-être une électrique d’occasion qui ne coûte pas trop cher sinon, à condition que la fiabilité à long terme de la batterie soit prouvée.
Mon souhait auto pour 2025
Comme l’année dernière : carrosserie plus variée. Les berlines profilées font leur grand retour grâce à l’électrique, mais j’en voudrais plus et à des prix plus « populaires ». J’aimerais aussi que des roadsters et des cabriolets rejoignent le MG Cyberster dans sa démarche de cabriolet sans émissions, mais aussi d’élégants coupés deux portes.
Et finalement ce Alfa, BMW et Mercedes entre autres, imaginent des systèmes d’hybridation simples qui permettent de proposer des moteurs six cylindres sans grosses pénalités (comme Lexus il y a quelques temps), plutôt que des systèmes rechargeables hors de prix qui n’ont aucun sens sur une voiture de sport comme la M5. Je rêve encore…
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