Outre les Québécois, ce sont nos voisins du Sud qui visitent et dépensent le plus dans la capitale. En 2023, environ 516 000 Américains avaient mis le pied au Québec pour dépenser 603 millions de dollars.
Et ils ont augmenté leurs dépenses de 19 % cette année, selon Destination Québec cité (DQc), totalisant environ 717 millions. On ne connaît cependant pas encore le volume de visiteurs pour 2024.
La hausse des achats des touristes en provenance des États-Unis est en partie responsable de la hausse de 10 % des dépenses touristiques, par rapport à 2023. C’est une excellente nouvelle pour le directeur général de DQc, Robert Mercure.
« Cela signifie plus de touristes et des touristes plus généreux dans leurs activités. Réussir la croissance alors que l’inflation fait mal à tout le monde et que les restes de la pandémie se font encore sentir, c’est le signe que le Québec sait se positionner et offrir une expérience qui se démarque aux yeux des voyageurs », a-t-il mentionné dans un communiqué. communiqué de presse dimanche.
Des 2,4 milliards de dollars de dépenses touristiques, 44 % sont attribuables aux Québécois, 28 % aux Américains, 16 % aux visiteurs d’outre-mer et 12 % aux touristes du reste du Canada.
Québec devrait attirer bon nombre de visiteurs dans les prochaines semaines, puisque la ville a charmé le média américain CNN Travel et Vogueclassement dans leur liste des meilleures destinations au monde pour la période des fêtes.
Le magazine de voyage Condé Nast Traveler considère également la capitale comme l’une des 19 meilleures villes au monde pour célébrer l’arrivée de la nouvelle année.
Les Québécois voient également d’un bon œil les visiteurs, du moins c’est ce que révèle un sondage DQc. Près de 82% des personnes interrogées estiment que le tourisme contribue positivement à la qualité de vie des citoyens et 83% d’entre eux estiment que la cohabitation avec les touristes est facile.
« Avec l’adhésion démontrée par cette enquête, nous pouvons penser que nous parvenons à trouver un équilibre qui convient aux résidents, mais dont nous devons rester constamment préoccupés », a conclu Robert Mercure.
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