À quelques jours de Noël, plusieurs Québécois étaient occupés à terminer leur magasinage des Fêtes tout en profitant du congé fiscal tandis que d’autres préféraient commander en ligne.
«On choisit notre heure pour faire du shopping, je travaille au Centre Eaton et je sais que l’après-midi c’est vraiment très occupé», a observé Illona Bueno, une acheteuse rencontrée à Place Montréal Trust dimanche midi.
Malgré le froid, plusieurs personnes courageuses sont descendues dans les rues de Montréal à la recherche d’un cadeau de dernière minute.
La rue Sainte-Catherine regorge d’activité alors que de nombreuses personnes achètent leur cadeau de dernière minute quelques jours avant Noël (22-12-2024). PHOTO MARIANNE LANGLOIS
Photo Marianne Langlois
“J’achète quelques cadeaux de dernière minute et on profite aussi du congé fiscal, mais la majorité de mes cadeaux ont déjà été achetés”, a commenté Léa Guessab qui profitait de la chaleur du centre commercial pour y faire ses dernières courses. . .
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Malgré un achalandage important au centre-ville de Montréal, plusieurs préféraient visiblement faire leurs achats en ligne et à l’avance.
Achats en ligne
En novembre dernier, le Conseil québécois du commerce de détail dévoilait une étude selon laquelle les Québécois seraient beaucoup plus réfléchis dans leurs dépenses pour le - des Fêtes.
Plusieurs auraient déjà acheté leurs cadeaux lors des soldes du « Black Friday » ou du « Cyber Monday », mais d’autres ont pu profiter du congé TPS/TVH.
Rencontré à la sortie de la boutique Indigo de la rue Sainte-Catherine, Zach Stabb se demandait pourquoi son livre n’avait pas de taxes.
“Je suis arrivé à la caisse et j’ai été surpris, puis je me suis souvenu du congé fiscal”, a-t-il déclaré.
Le jeune homme qui était en train d’acheter des mots croisés, des livres et des chocolats à offrir en cadeau était ravi de cet avantage pour les acheteurs de dernière minute.
Zach Stabb et Antonin Joyce ont acheté des livres à offrir en cadeau quelques jours avant Noël (22/12/2024). PHOTO MARIANNE LANGLOIS
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«Ça change un peu les choses, mais ce n’est pas à cause de [cette initiative gouvernementale] Si nous sommes ici le 22 décembre, c’est davantage parce que c’est notre dernière chance d’acheter des cadeaux. C’est maintenant ou jamais», a déclaré Antonin Joyce qui l’accompagnait.
En revanche, le professeur en agroalimentaire à l’Université Dalhousie, Sylvain Charlebois, n’y voit pas un engouement à la mesure du mal de tête qu’éprouvent les commerçants.
« C’est sûr que si on regarde dans l’est du pays, les taxes ont été complètement supprimées, donc c’est plein dans les restaurants, dans les magasins. Au Québec, c’est environ 5 % d’économies, donc ce n’est pas énorme, donc ça n’a pas autant d’impact sur les achats », a-t-il observé.
Selon l’économiste, la différence sera plus frappante au niveau des aliments préparés.
«Ça fera une différence pour les gens qui achètent des plats préparés à l’épicerie, on pense aux personnes âgées ou aux personnes qui ne veulent tout simplement pas cuisiner à Noël», a ajouté Sylvain Charlebois.
La trotteuse populaire
La popularité des articles de seconde main ne semble pas ralentir puisqu’on constate que « plusieurs personnes viennent acheter leurs tenues des Fêtes » à la boutique vintage Annex, sur le boulevard Saint-Laurent.
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Le Journal est allé jeter un œil au magasin populaire dimanche en début d’après-midi et plusieurs personnes achetaient des robes et des pulls scintillants pour marquer la période des fêtes.
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