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l’ancienne caserne militaire immortalisée avant sa démolition

Il a bien fait. Deux jours plus tard, la pelle mécanique de l’entreprise Dupuy avait tout rasé et aplati, après avoir soigneusement désamianté la toiture, constituée de plaques de fibrociment.


De la « cabane », située sur le chemin de Tout-Blanc, il ne reste plus rien.

CL

« C’était un véritable bidonville, sans électricité ni assainissement. »

Incroyable et ancien. “Elle aurait été construite pendant la Seconde Guerre mondiale, c’était une ancienne caserne militaire de la base aérienne qui s’étendait autrefois jusqu’à Gimeux”, explique-t-il. C’est ce que confirme le maire de Châteaubernard, Pierre-Yves Briand, qui ignore toutefois qui l’a construit. Les Allemands ? Les Américains ? « Nous ne savons pas. »

Problème de visibilité à l’intersection

On sait cependant qu’elle était inhabitée depuis quelques -. « Un couple y a longtemps vécu avec leurs deux enfants, un retraité de l’usine Saint-Gobain », indique Patrick Barré, qui a fait ses recherches. « Surtout, c’était complètement insalubre, un véritable bidonville », souligne Pierre-Yves Briand. Il n’y avait ni électricité ni assainissement. »


La végétation ayant été enlevée, le grand bâtiment est à nouveau visible le long de la route de Barbezieux.

Reproduction CL


La toiture en fibrociment a été démontée et recouverte d’une bâche car elle contenait de l’amiante.

Reproduction CL

Sans compter que la maison, où elle se trouvait – sur le terrain situé à l’angle du chemin de Tout-Blanc et de la route de Barbezieux (D731) – juste avant la zone d’activité du Pont-Neuf – posait un problème de sécurité. « Il y avait un problème de visibilité à ce carrefour car la parcelle était complètement envahie par la végétation », indique Pierre Nau, adjoint au maire, qui pointe également la vitesse de circulation à cet endroit, « même si la zone est à 70 km/h ». .

La mairie a donc pris la décision, il y a deux ou trois ans, d’acheter le terrain et de tout démolir. Lequel a donc été achevé, en début de semaine dernière, par l’entreprise Dupuy David, d’Ars. «Nous n’allons rien reconstruire, nous allons plutôt planter quelques arbres à l’arrière du terrain et laisser libre la partie proche de l’intersection», indique Pierre-Yves Briand.

De cette ancienne « cabane », comme beaucoup l’appelaient, il ne restera que les photos prises par Patrick Barré, qui avait le nez creux. En deux jours, c’était un échec.

 
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