Avec six nouveautés lancées en 2024, dont la renaissance tant attendue de la Renault 5 électrique, Renault a le droit de ralentir un peu l’année prochaine. Comme un repos bien mérité après un dur labeur. C’est d’ailleurs ce que fera effectivement Losange, avec moins de nouveautés prévues à son catalogue. Mais ne pensez pas que la rupture soit totale, car certains modèles très populaires vont encore faire parler de eux.
La Mégane E-Tech restylée
Il y aura d’abord le restylage de la Mégane E-Tech. Même si elle a logiquement été éclipsée par la nouvelle R5, la Mégane n’en reste pas moins la troisième voiture électrique la plus vendue en France en 2024 (chiffres au 30 novembre) avec quelque 16 000 unités écoulées. Cela montre que son rôle reste prépondérant dans les ventes « vertes » du Losange, qui contribuent, rappelons-le, à l’amélioration de la moyenne annuelle de CO2. Présentée fin 2021, il est - qu’elle fasse peau neuve, car ses codes stylistiques ne cadrent plus avec le nouvel élan donné par les récents Clio, Captur et Scénic. Le restylage de Mégane E-Tech suivra donc la tendance, avec l’apparition, à l’avant, de feux de jour verticaux dans le pare-chocs et d’une calandre à angle inversé.. N’espérez rien à l’arrière puisqu’il faudrait retoucher entièrement le hayon et les ailes arrière pour changer la signature lumineuse. Quant à l’intérieur, cela devrait également être le statu quo puisque c’est précisément cette Mégane qui avait introduit la nouvelle instrumentation numérique.
L’Austral restylée
Autre restylage attendu dans ce sens : celui de l’Austral. Avec des ventes en baisse de 12% cette année (environ 25 000 unités), le SUV compact de Renault doit retrouver un peu de dynamisme. Comme la Mégane, l’Austral adoptera le nouvel extérieur des autres SUV de la marque tout en arborant toujours les C inversés apparus dans la seconde moitié de la dernière décennie. En revanche, contrairement à la Mégane, l’Austral pourrait aussi avoir droit à de nouveaux blocs optiques à l’arrière.
Surtout, il n’est pas à exclure que la gamme de motorisations évolue. Il faudra évidemment compter sur le 1.2 micro-hybride 48V qui développe actuellement 130 ch – mais pourrait aussi être légèrement « gonflé » – ainsi que sur l’E-Tech 200. Mais le TCe 160 devrait disparaître, pour cause de faibles ventes et aussi un poids de CO2 élevé dans la plage. Une version moins puissante de l’E-Tech 200 semblerait donc logique pour combler le manque important avec les 130 ch d’entrée de gamme.
Lancement de la petite R5, de la R4… et de la nouvelle Twingo ?
A côté de ces révélations, Renault aura également la lourde tâche de gérer le lancement de la version 40 kWh de la nouvelle R5qui doit faire baisser le ticket d’entrée en dessous de 25 000 €, ainsi que l’arrivée en concessions de la R4, sur laquelle le Losange mise aussi beaucoup.
Une question demeure : verra-t-on, ou non, les premières images de la future Twingo électrique ? Même s’il s’est défendu de toute stratégie néo-rétro lors du lancement de la R5, Gilles Vidal, l’actuel patron du style Renault, coche les cases les unes après les autres. Ainsi un renouveau de la Twingo de 1992, en mode 100% électrique, verra le jour en 2026.. Alors que Volkswagen, qui devait initialement participer à cette renaissance tout en profitant de ce partenariat, c’est finalement avec Nissan que le Losange devrait fonctionner. Le lancement de cette citadine électrique promise à environ 20 000 € n’interviendra pas avant 2026, mais un premier rendez-vous en toute fin d’année n’est pas à exclure.
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