Jean-Pierre Abelin a réagi, samedi 21 décembre 2024, à l’annonce du dépôt de bilan de la clinique Kapa.
Le maire de Châtellerault et président du Grand Châtellerault rappelle que “La clinique était sous perfusion depuis un moment.” Il pointe la responsabilité de l’employeur, le groupe Kapa : « C’est une vraie déception. Ce n’est malheureusement pas le premier établissement Kapa à fermer. Je ne m’étendrai pas davantage sur ce groupe particulier. »
«Le CHU peut faire partie de la solution»
Quelle est la prochaine étape pour la clinique ? L’activité se poursuit, au moins jusqu’au 10 janvier, date de l’audience devant le tribunal de commerce. Kapa demande un plan de continuation. « Nous espérons un acheteur. L’idéal serait de maintenir une clinique à Châtellerault »commente Jean-Pierre Abelin.
Sinon, “nous préparons d’autres mesures pour soutenir les médecins et les salariés”ajoute-t-il.
« Le CHU de Poitiers peut faire partie de la solution pour maintenir l’offre de soins à Châtellerault, exprime Jean-Pierre Abelin. En ce moment d’incertitude, il il y a un risque de dispersion des médecins. Il faut éviter cela, l’offre de soins localement étant déjà assez limitée. J’ai évoqué le sujet lors du conseil d’administration du CHU ce vendredi. Le directeur général s’engage à ce que le CHU soit à l’écoute des médecins de la clinique qui souhaiteraient avoir accès au plateau technique de l’hôpital. LLeur demande sera examinée avec bienveillance, a-t-elle promis. Je ne dis pas qu’il n’y aura pas de difficultés, les rapprochements public-privé ne sont jamais simples, mais cette position claire du CHU me semble déjà indispensable. »
La Ville réclame un plan pour Châteauneuf
Dans l’attente, “comme tout le monde”, Détails sur l’avenir de la clinique, Jean-Pierre Abelin affirme que la communauté sera aux côtés des employés qui perdront leur emploi, si tel était le cas.
Ce dépôt de bilan de la clinique n’est pas une bonne nouvelle pour le territoire Châtelleraudais, et notamment pour le quartier de Châteauneuf déjà en grande souffrance.
L’espoir du maire ? Que l’État finance une grande opération de rénovation urbaine pour la rive gauche, comme il l’a fait par le passé pour Ozon et le secteur Lac-Renardières. « Nous avons fait trois études pour identifier les besoins, nous sommes prêts ! »
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