ENQUÊTE – Les moteurs installés depuis des années dans les véhicules des marques du groupe, dont Peugeot et Citroën, connaissent de nombreuses pannes, mais le constructeur refuse d’indemniser tous ses clients lésés par ce défaut de conception.
Céline est encore abasourdie par le dernier déplacement au volant de sa Peugeot 308, fin novembre. Elle a pourtant l’habitude de parcourir les routes des montagnes de l’Hérault pour accompagner sa fille jusqu’au bus. Mais ce jour-là, « du coup, dans une passe, la pédale de frein s’est coincée ». Impossible de l’enfoncer, au point qu’il “regarde s’il n’y a pas un jouet qui le bloque, mais non”. « Heureusement, j’ai pu m’arrêter avec le frein à main, mais nous avons failli avoir un accident ! Les conclusions du mécanicien sont claires : “La courroie de distribution baignait dans l’huile, s’est détachée et a cassé la pompe à vide, ce qui a provoqué le problème de freins.”
L’histoire de Céline pourrait n’être qu’un incident isolé. Sauf que le moteur PureTech 1,2 l qui équipe sa voiture et de nombreux véhicules du groupe Stellantis (Peugeot, Citroën, DS, Opel) semble être victime d’un défaut de conception qui provoque régulièrement ce type de problème. Rien qu’en France, 5 000 automobilistes ont rejoint un projet d’action collective contre le groupe automobile français pour exiger des comptes – et 3 000 autres attendent de pouvoir s’y joindre. Le mécontentement grandit également dans plusieurs pays européens.
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