Si la voiture neuve continue de perdre du terrain en 2024, le véhicule d’occasion reste toujours aussi attractif. Sauf incident sur les deux derniers mois de l’année, le marché des véhicules d’occasion devrait légèrement augmenter par rapport à 2023, avec plus de 5,3 millions d’unités. Nous dépasserons largement ce chiffre (5,7 millions fin novembre). Les 6 millions de transactions observées en 2021 ne seront peut-être pas atteintes, mais la dynamique est là. Un engin largement utilisé en France par trois régions notamment, selon les chiffres du Site de l’Auto, revendeur spécialisé de véhicules d’occasion à l’échelle européenne. Il s’agit bien des chiffres issus de la base de données du Site de l’Auto et non des véritables valeurs complètes du territoire français : les prix moyens observés sont donc ceux référencés sur la plateforme et pas forcément les prix moyens réels. Mais plus que la valeur absolue, c’est surtout l’écart entre régions qui est intéressant à noter. La méthodologie est expliquée par le Site de l’Auto : « Ce classement, établi en septembre 2024, s’appuie sur les données du Site de l’Auto. Elle a été réalisée en fonction du volume d’achats effectués par les clients sur le site et du montant moyen des paniers enregistrés ». Même s’il n’est pas tout à fait fidèle à la réalité, il donne déjà un aperçu intéressant.
Les plus chers ne sont pas à Paris
C’est donc en Nouvelle-Aquitaine que les véhicules les plus utilisés sont vendus sur la plateforme du Site de l’Auto, avec 21% des ventes et un prix moyen de 28 790 €. Vient ensuite la région Auvergne-Rhône-Alpes, avec 14 % des ventes et un prix moyen de 35 596 €, ce qui en fait la région où se vendent les voitures d’occasion les plus chères de France. Devant l’Île-de-France (14% des ventes, prix moyen de 29 346 €) et la région PACA (9% des ventes, prix moyen de 32 797 €).
Ces chiffres, même s’ils proviennent d’une plateforme aux publicités parfois plus chères que la moyenne, montrent encore une vraie tendance de fond depuis 2020 : l’augmentation générale du prix des voitures d’occasion. Et, paradoxalement, ce sont les électriques qui permettent de baisser le prix moyen sur les plus récents, avec souvent une remise importante ! En revanche, les véhicules hybrides ou thermiques récents (moins de 5 ans) restent assez chers. Et les diesels, totalement désavoués sur les neufs, ne déméritent pas en seconde main. Durant cet automne, le spécialiste Opteven a effectivement confirmé le regain d’intérêt pour les diesels récents (moins de 5 ans) utilisés en France, avec des prix qui restent globalement soutenus.
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