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Le Premier ministre regrette l’abandon de la prolongation du prêt à taux zéro (PTZ)

De quoi redonner un peu d’espoir au secteur de la construction neuve ? Le Premier ministre François Bayrou a indiqué qu’il regrettait l’abandon de l’élargissement du prêt à taux zéro, mesure qui était prévue dans le budget 2025 du gouvernement Barnier, qui a finalement été censuré. Selon lui, cette motion de censure visait avant tout à “faire tomber” l’équipe de direction en place, « sans prêter attention aux dommages que cela pourrait causer aux familles et aux entreprises ». Il s’exprimait ainsi, ce 19 décembre 2024, sur 2.

Maintenir l’expansion du PTZ dans le futur budget est l’une des principales revendications des organisations professionnelles du secteur du bâtiment, comme celles réunies au sein de l’Alliance pour l’Habitat. Ils ne peuvent plus qu’espérer voir ce regret du PTZ élargi, exprimé par le Premier ministre, se refléter clairement dans le futur Budget 2025.

Le gouvernement avant Noël, le budget au plus tôt mi-février

François Bayrou espérait également pouvoir faire connaître les membres de son gouvernement avant Noël ; et envisageait le vote d’un prochain budget, au mieux, pour mi-février 2025. Quant au contenu de ce futur texte, il indiquait simplement quelques principes généraux : rééquilibrer les finances publiques, tout en restant dans le domaine de la “supportable” un toi “durable” ; mais sans augmenter les impôts des entreprises. « Ce n’est pas par les impôts qu’on assure le bon fonctionnement d’une société. […] Il faut préserver les entreprises. Tout le monde veut les faire payer. Mais c’est le seul endroit où des emplois et de la richesse sont créés. Les grandes entreprises constituent le tissu économique de la France. Le projet de budget de Michel Barnier, pour rappel, prévoyait notamment d’augmenter les charges sur les bas salaires, une mesure largement critiquée par le patronat ces derniers mois. Ces propos de François Bayrou sont de nature à le rassurer.

Enfin, François Bayrou a également estimé que “Si nous avions le même taux d’emploi que l’Allemagne et la même productivité que nos voisins, nous n’aurions pas de problème pour financer nos retraites”.

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