Une grève a été déclenchée jeudi, une semaine avant Noël, dans les installations d’Amazon dans quatre États américains, par les employés représentés par le syndicat des Teamsters.
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Près de 10 000 salariés d’Amazon sont mobilisés, selon une publication du syndicat sur le réseau social X.
Des lignes de piquetage sont installées dans des installations de la ville de New York, d’Atlanta, de Géorgie, de Californie du Sud, de San Francisco et de Skokie, dans l’Illinois.
“Si votre colis arrive en retard pendant les vacances, vous pouvez en imputer la cupidité insatiable à Amazon”, écrit le syndicat des Teamsters dans sa publication.
Le géant de la distribution a toutefois assuré, dans un courriel, que cette grève n’avait aucun impact sur ses opérations au Canada.
Amazon affirme également que ses opérations ne seront pas affectées aux États-Unis, selon CNN.
Le syndicat des Teamsters accuse le géant américain d’avoir ignoré le délai qu’il lui avait donné pour se rendre à la table des négociations.
« Ces dirigeants cupides ont eu toutes les occasions de faire preuve de décence et de respect envers les personnes qui leur permettent de réaliser des profits obscènes. Au lieu de cela, ils ont poussé les travailleurs à bout et ils en paient désormais le prix. Cette grève, c’est de leur faute», a dénoncé le président général des Teamsters, Sean M. O’Brien dans la publication sur la plateforme X.
Amazon ne reconnaît pas le syndicat
Si le syndicat accuse Amazon de refuser de négocier, le géant de la distribution accuse les Teamsters d’avoir « intentionnellement induit le public en erreur en prétendant représenter « des milliers d’employés et de chauffeurs d’Amazon » ».
«La vérité est que les Teamsters ont activement menacé, intimidé et tenté de forcer les employés et les chauffeurs sous-traitants d’Amazon à les rejoindre, ce qui est illégal et fait l’objet de plusieurs accusations portées contre le syndicat pour pratiques de travail déloyales», a déclaré la porte-parole d’Amazon, Kelly Nantel.
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Le syndicat affirme représenter les chauffeurs d’un sous-traitant d’Amazon et fait valoir qu’en vertu d’une règle du National Labor Relations Board (NLRB), Amazon et le service de livraison peuvent envisager d’avoir des employés communs, selon CNN.
« Ce que vous voyez ici est presque entièrement constitué de personnes externes, et non d’employés ou de partenaires d’Amazon, et suggérer le contraire n’est qu’un autre mensonge de la part des Teamsters », a accusé Nantel. .
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Les sections locales des Teamsters établissent également des lignes de piquetage devant des centaines de centres de distribution à travers le pays, selon le communiqué X du syndicat.
Les quelque 10 000 salariés d’Amazon que le syndicat dit représenter représentent moins de 1 % des effectifs américains du géant de la distribution, selon CNN.
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