Cette semaine s’ouvre une expérimentation majeure pour l’avenir de l’informatique et de la téléphonie. Celui qui voit Qualcomm et ARM s’opposer.
Alors que certains commencent à s’occuper de leurs fêtes de fin d’année et des célébrations qui y sont associées, un procès d’une importance capitale commence aux États-Unis.
Ce procès fait suite à une plainte déposée en 2022 par ARM contre les sociétés Nuvia et Qualcomm en réponse au rachat de la première par la seconde.
Ce qui est en jeu, c’est tout simplement la possibilité pour Qualcomm de continuer à commercialiser ses puces Snapdragon sur smartphones et PC. Compte tenu de l’importance actuelle de la marque, notamment sur le marché des smartphones Android, l’enjeu du procès est très important.
Pourquoi ARM poursuit-il Qualcomm ?
En 2021, Qualcomm rachète la startup Nuvia, composée d’anciens ingénieurs d’Apple et propriétaire d’une licence spéciale d’ARM pour modifier l’architecture en profondeur.
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Une fois la fusion réalisée, Qualcomm a fait travailler les équipes de Nuvia sur l’architecture Oryon, que l’on retrouve sur le Snapdargon X sur PC et le Snapdragon 8 Elite sur smartphone.
Problème, selon ARM, Qualcomm n’a pas le droit d’utiliser la licence attribuée à Nuvia. Selon la société britannique, Qualcomm aurait dû renégocier les termes de la licence pour la transférer correctement de Nuvia à Qualcomm.
Pour ces derniers, cette position est jugée ridicule dans la mesure où Qualcomm dispose déjà d’une licence ARM, et que la licence déjà établie entre Qualcomm et ARM est déjà suffisante pour couvrir les travaux suite à l’acquisition.
C’est le tribunal de district du Delaware qui s’occupe de cette affaire et désormais, un jury sera appelé à se prononcer après plusieurs jours d’audience.
Un enjeu majeur pour l’avenir de l’informatique
Si l’on parle ici d’un enjeu majeur pour Qualcomm et l’avenir des smartphones et PC, c’est parce qu’ARM ne réclame pas simplement une compensation financière, mais un arrêt pur et simple de la commercialisation des puces. Qualcomm. ARM souhaite même que les puces déjà produites soient détruites.
Cet essai pourrait également ralentir la croissance des PC basés sur ARM, dont la commercialisation a repris avec l’effort PC « Copilot+ » de Microsoft à l’été 2024. Fin 2025, Qualcomm devrait voir arriver des concurrents comme Nvidia ou MediaTek dans ce marché, mais en attendant, le constructeur a l’exclusivité des puces ARM sous Windows 11.
Une première réponse arrivera rapidement
Le procès s’est officiellement ouvert cette semaine et la juge Maryellen Noreika a indiqué que les délibérations pourraient commencer dès jeudi.
Il faudra alors attendre que le jury rende une décision unanime dans cette affaire. Bien entendu, dans les deux cas, le jugement obtenu peut faire l’objet d’un appel.
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