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C’est désormais officiel, la base toulousaine de la low-cost britannique fermera bel et bien le 31 mars 2025. Les négociations entre la direction et les quatre organisations syndicales sont closes.
Une page se tourne. Créée en 2012, la base easyJet de Toulouse ne sera plus du 1est avril prochain. Un accord collectif sur le contenu du plan social et ses mesures a été trouvé le 16 décembre. Les 125 salariés toulousains, soit 82 hôtesses et stewards, 40 pilotes et 3 managers, ont désormais le choix entre un licenciement économique et un transfert dans l’un des six autres bases easyJet* en France. Ils ont jusqu’au 12 janvier pour se prononcer. Les avions basés dans la Ville Rose, deux familles Airbus A320, rejoindront les bases de Lyon et de Nantes.
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Conditions de départ ou de mobilité jugées satisfaisantes
Après plusieurs semaines de négociations, direction et syndicats sont parvenus à s’entendre sur des mesures de soutien. Les salariés souhaitant quitter l’entreprise percevront une indemnité de départ bien supérieure à l’indemnité de licenciement légale. Elle sera comprise entre 30 000 € et 100 000 € selon leur qualification et leur ancienneté. Pour ceux qui acceptent de travailler sur une autre base française de la compagnie low-cost britannique, ils bénéficieront d’une aide à la mobilité plafonnée à 25 000 € ainsi que d’un « logement du personnel » sur leur nouveau lieu de travail jusqu’en juin 2026. Et pour être pouvant rejoindre facilement leur famille à Toulouse, pendant leur - de repos, ils bénéficieront également d’une couverture billet d’avion pendant quinze mois.
Une fermeture malgré un bénéfice record
Si les mesures sont jugées satisfaisantes par les partenaires sociaux, la fermeture de la base, décidée en septembre dernier, laisse un goût bien amer à l’ensemble des salariés toulousains. La direction invoque « une combinaison de facteurs, dont une reprise post-Covid plus lente et des pressions inflationnistes » pour expliquer son choix. Un argument rejeté d’emblée par l’Union des aviateurs de l’aviation civile (UNAC).
« Nous dénonçons toujours l’absence de raison économique qui justifierait ce projet » indique l’un des représentants de l’UNAC contacté par La dépêche. « La base toulousaine était certes déficitaire de deux millions de livres sterling pour l’exercice 2024, mais l’entreprise, dans le même -, a enregistré un bénéfice record de 610 millions de livres sterling », précise-t-elle.
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Avant sa mise en œuvre, le projet de fermeture de la base easyJet de Toulouse doit néanmoins obtenir l’accord de la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et de la solidarité (Dreets). Sa décision est attendue début janvier.
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