Pour eux, c’est établi. Certains propriétaires ont choisi de déménager en janvier. Un projet de vie qui marquera leur début jusqu’en 2025. Mais côté fiscalité locale, gare aux mauvaises surprises ! « La taxe foncière est due pour l’année entière par le propriétaire au 1er janvier de l’année »alerte la Direction générale des finances publiques (DGFiP).
Pour justifier une telle règle, l’administration fiscale invoque l’article 1415 du Code général des impôts : « La taxe foncière sur les propriétés bâties (est établie) pour l’année entière sur la base des faits existant au 1er janvier de l’année d’imposition. » Ainsi, les ménages qui vendront leur bien le 25 janvier par exemple seront toujours redevables de la taxe foncière pour l’année 2025.
Ces stratégies patrimoniales à mettre en place avant 2025
Bien entendu, lors de la vente du bien, il est possible de convenir avec l’acheteur du paiement de la taxe foncière. Un accord est généralement trouvé, notamment dans “- proportionnel”. Il s’agit de garantir que la charge fiscale soit partagée équitablement entre les parties.
“Nous concluons aujourd’hui ce type d’accord dans tous les cas, confirmé a La Tribune Nathalie Couzigou-Suhas, notaire à Paris. Et le prorata est établi entre le jour de la vente et le 31 décembre. »
Selon la date de vente du bien, le montant est calculé à partir de l’avis d’imposition de l’année en cours (si celui-ci a déjà été délivré par Bercy) ou de celui de l’année précédente. Et le vendeur est généralement indemnisé le jour de la vente. Attention cependant, Bercy souligne que “Cet accord ne concerne pas l’administration fiscale et ne modifie en rien l’obligation de payer la totalité de l’impôt par le propriétaire du bien au 1er janvier.” C’est donc le vendeur qui reste légalement redevable de la taxe foncière auprès du Trésor Public.
Une hausse modérée en 2025
Pour rappel, le paiement de la taxe foncière est exigé par Bercy chaque automne vers le 20 octobre. Depuis cinq ans, la forte inflation fait monter en flèche la facture pour les propriétaires. Notamment via les assiettes cadastrales des loyers – qui servent au calcul de la taxe foncière –, et qui ont été augmentées de 15 % depuis 2018, selon l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI).
La seule bonne nouvelle est la baisse de l’inflation ces derniers mois. Il devrait contenir l’augmentation des bases cadastrales autour de 2% en 2025. Et donc de la taxe foncière. Aux maires de ne pas augmenter brutalement les tarifs lors des conseils municipaux du printemps.
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