La rencontre de la dernière chance n’a pas sauvé le Train Charlevoix qui cessera officiellement ses opérations.
La semaine dernière, La Revue a mentionné un manque à gagner de 350 000 $ dans le budget de l’organisme.
Le directeur général avait fixé la date limite au 20 décembre. Le Train de Charlevoix avait déjà procédé à des suppressions d’emplois et se demandait si la région souhaitait toujours cet attrait touristique.
Pas de miracle
Une rencontre tenue mercredi matin à Baie-Saint-Paul, entre les responsables du train, les élus locaux et d’autres organismes partenaires, s’est conclue par la fin des activités.
Le président du conseil d’administration du Réseau Charlevoix, Bruno Labbé, a confirmé la décision.
Le MRC a également brièvement commenté. « Il devenait difficile pour nous de continuer à financer. On ne voyait pas la viabilité à long terme», a expliqué Patrick Lavoie, préfet de la MRC de Charlevoix.
Ce dernier n’a pas été en mesure de dire si un plan de sauvetage était encore possible. Les chances semblent cependant assez minces.
« Entre leurs mains. La balle est dans leur camp », a conclu le préfet.
Selon l’information publiée le 10 décembre, le déficit de fonctionnement est de 625 000 $, mais deux donateurs privés et le Secrétariat à la Capitale-Nationale (50 000 $) ont augmenté de 275 000 $.
Saison décevante
Le 20 décembre, les administrateurs doivent décider s’il y aura ou non une saison 2025 et quelques jours avant Noël, ils fermeront probablement la porte.
La dernière saison touristique n’a pas été à la hauteur des attentes, a mentionné Nancy Belley, directrice générale du Réseau Charlevoix.
Le budget annuel du train est d’environ 5 millions de dollars. Après une année record de plus de 90 000 internats en 2023, il accueille encore cette année 80 000 personnes.
La MRC de Charlevoix aurait injecté 240 000 $ dans le train depuis 2015. De son côté, la contribution de la ville de Baie-Saint-Paul avoisine les 3 000 000 $.
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