Hier, Emannuel Macron a reçu John Elkann, celui qui a repris au pied levé le groupe Stellantis depuis le départ précipité de Carlos Tavares. Le but de cet entretien était en un mot : rassurer.
Comme pour la plupart des acteurs qui connaissent une crise majeure avec pour conséquence fermetures de sites et nombreux licenciementsStellantis fait également face à de nombreuses difficultés.
L’année 2024 se traduit par une baisse de production de l’ordre de 20% et l’ancien patron l’indiquait en octobre dernier « qu’il ne pouvait pas garantir un emploi » et qu’il y aurait « mesures impopulaires à prendre ».
Pour celui qui lui succède, le le discours est par ailleurs positif. Selon l’Elysée, il « confirme au chef de l’Etat l’engagement du groupe automobile en France, en vue de nouveaux projets en France « . Alors M. Elkann » a souligné sa volonté de continuer à soutenir les usines où le groupe est implanté « . Par ailleurs, le projet de gigafactory à Billy-Bercleau dans le Pas de Calais semble finalisé grâce à l’obtention d’un financement.
Quant à M. Macron, il a rappelé au patron du groupe « l’importance de Stellantis pour la France, dans un contexte où l’industrie automobile est confrontée à d’importantes transformations ».
De son côté, Jean-Philippe Imparato, le patron de la division Europe de Stellantis, a également fait de même en Italie et présente aujourd’hui la stratégie du groupe dans le pays.
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