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Albert Rösti souhaite une refonte et admet des coûts supplémentaires « regrettables »

Les 14 milliards manquants pour le développement ferroviaire ont fait réagir mardi plusieurs élus du Conseil des Etats. Le conseiller fédéral Albert Rösti estime que le moment est venu de faire le point sur les grands projets ferroviaires des 20 prochaines années.

“Je pense qu’il sera difficile de dire simplement que nous maintenons le rythme de ces projets d’infrastructure ferroviaire”, a déclaré le ministre des Transports Albert Rösti. (archives).

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Le chef du Département fédéral des transports répondait à une question de Charles Juillard (Centre/JU) qui s’inquiétait des besoins croissants de financement pour la prochaine étape du développement.

L’annonce récente d’un besoin supplémentaire de 14 milliards supplémentaires en plus des 16,4 milliards prévus a conduit plusieurs autres sénateurs à interroger le ministre.

Rösti n’était pas au courant de ce chiffre

Albert Rösti a d’abord reconnu que de tels coûts supplémentaires étaient « regrettables ».

Mais il n’a pas encore été possible d’analyser en détail les 80 projets. Ce travail est en cours. Lui-même n’était pas au courant de ce chiffre. Avant l’été, il disposait d’un graphique indiquant que des ressources supplémentaires seraient disponibles pour de nouveaux projets à partir de 2033. La donne a changé.

Les nouveaux projets ajoutés au stade de développement 2035 pèsent sur le financement. La question est désormais de savoir si nous pouvons abandonner certains projets et où. «Je voudrais qu’avec une recommandation concrète du Conseil fédéral, vous puissiez finalement décider quelle est la bonne mesure», a déclaré le Bernois en s’adressant aux sénateurs.

Définir un concept global

“Je pense qu’il sera difficile de dire simplement que nous maintenons le rythme de ces projets d’infrastructures ferroviaires”, a toutefois ajouté le ministre des Transports.

Selon lui, il est désormais nécessaire de définir un « concept de base de ce que nous voulons réaliser au cours des 20 prochaines années ».

«Une fois encore, il est clair pour moi qu’il peut aussi contenir de nouveaux projets», a déclaré le conseiller fédéral. En fin de compte, la décision appartient au Parlement. “Mais nous voulons l’analyser correctement.”

Albert Rösti : « Nous devons faire les deux investissements »

Comment expliquer la logique actuelle d’investissement entre le ferroviaire et la route, sachant que les financements diffèrent largement entre ces deux infrastructures ? La réponse d’Albert Rösti, directeur du DETEC.

09.10.2024

vf, ats

 
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