Dow -0,29%, S&P 500 +0,24%, Nasdaq +0,97%, Russell -0,02%, SOX +2,61%, Eurostoxx +0,88%, SMI +0,55%.
Wall Street continue sa route vers les sommets, imperturbable et bien aidée hier par les géants de la tech. 54ème plus haut historique de l’année pour l’indice S&P500 (SPX), nouveau plus haut historique pour le Nasdaq100 (NDX) dans des volumes d’échanges de plus en plus faibles. L’ampleur (l’écart entre les titres SPX en hausse par rapport à ceux en baisse) est mauvaise (32 – 18 négatif), l’indice équipondéré S&P500 (SPW) a baissé de 0,27% sur la séance, deux illustrations montrent clairement que ce sont les mastodontes de la tech qui sauver la situation, alors que l’armée est restée hier au pied de la colline. Les généraux en chef du jour Meta et Tesla montrent la voie en progressant de 3,2% et 3,4%, les indices terminent leur journée proche de leurs plus hauts du jour, on apprécie le macro de ce lundi dans les salles des marchés, notamment l’ISM manufacturier indice de novembre qui est sorti nettement au-dessus des attentes alors que sa composante des prix payés a fortement baissé, un rêve éveillé pour les haussiers, d’autant que Christopher Waller, membre du conseil des gouverneurs de la Fed et réputé plutôt faucon, le dit favorables à un assouplissement monétaire le 18 décembre, les Fed Funds prévoient désormais une probabilité de 72% d’une baisse de 25 points de base de la Réserve fédérale à cette occasion, la veille nous étions à moins de 60%. Ajoutez à cela des indices SPX et NDX qui ne sont pas surachetés, une saisonnalité très favorable (sur les 96 dernières années le SPX a été multiplié par 70 en décembre) et l’absence totale d’alternatives (Europe ? eh bien…) et vous obtenez ce long silence. rivière de montée qu’un journaliste de FT décrite comme « la mère de toutes les bulles », à tort ou à raison je ne sais pas, mais cette vague reste forte, l’investisseur avisé peut la surfer en portant un gilet (par exemple en passant des ordres stop-loss ou en achetant une option de vente) .
À cet égard, la volatilité du SPX continue de baisser, chutant de 1,2% hier et clôturant à 13,34, un objectif technique réaliste de 10,62.
Le marché obligataire est à nouveau sollicité depuis quelques -, la hausse assez vertigineuse du rendement américain à 10 ans a été stoppée à 4,50%, un niveau qui joue de facto désormais le rôle de principale résistance. Le 10 ans s’échange actuellement à 4,21% et est en pleine bataille de rue avec sa moyenne mobile à 200 jours qui évolue à 4,2053%. Une croix d’or est en vue dans deux ou trois jours, ça commence à s’échauffer et on se penchera sur le prochain support à 4,15%, c’est là que se situe le 50 jours actuellement. Le dollar a tenté une percée face à l’euro hier et est retombé sous 1,0500 (1,0461 au plus bas) hier, pour revenir ce matin à 1,0525. La zone de support 1,0500 – 1,0497 semble difficile à briser, à surveiller attentivement.
En Europe, la crise persiste. Le désordre politique en France continue de retenir l’attention, Marine Le Pen renverse la table, le gouvernement Barnier ne survivra pas et devrait tomber demain ou jeudi, peu de consolation pour le patron de l’extrême droite française. L’écart entre l’OAT à 10 ans et le Bund à 10 ans reste large, ce matin à 85 points de base, le CAC40 tente aujourd’hui une timide hausse, tout semble si fragile, la France semble condamnée à ne pas avoir de gouvernement opérationnel en fait au moins jusqu’en juillet 2025 (les nouvelles élections législatives ne pourront avoir lieu au plus tôt qu’un an après les dernières des 30 juin et 7 juillet 2024) et pourraient bien fonctionner sur les instruments d’ici là, sans aucune garantie que la poussière retombera ensuite sur cette débâcle fermentée depuis 2017 par Emmanuel Macron et son parti, sous l’œil tendre et endormi de nombreux électeurs.
Au chapitre macroéconomique de ce lundi, l’ISM manufacturier pour novembre a atteint un record, les nouvelles commandes étant de nouveau augmentées pour la première fois en huit mois, tandis que l’emploi a enregistré sa plus forte hausse depuis le 23 août et que l’indice des prix est tombé à son deuxième plus bas. niveau depuis le début de l’année. Les dépenses de construction en octobre ont également connu une augmentation surprise.
Bloomberg rapporte que les dirigeants chinois discuteront la semaine prochaine des objectifs de croissance et des plans de relance pour 2025.
Donald Trump choisit le banquier d’affaires Warren Stephens comme ambassadeur des États-Unis au Royaume-Uni. Par ailleurs, le président élu indique qu’il bloquerait le rachat de US Steel par Nippon Steel.
Au menu macroéconomique du jour, aux Etats-Unis l’enquête JOLTS sur les offres d’emploi mensuelles (16h).
Stellantis et Samsung obtiennent un financement de 7,5 milliards de dollars du ministère de l’Énergie pour une usine de batteries aux États-Unis. Par ailleurs, la presse confirme les rumeurs selon lesquelles Monde selon lequel deux « internes », Antonio Filosa et Maxime Picat, seraient en lice pour succéder à Carlos Tavares. ASML évalue les effets des nouvelles restrictions américaines à l’exportation sur ses ventes de technologies de fabrication de puces à la Chine. Salvatore Ferragamo confirme ses prévisions après les derniers chiffres de ventes, mais déprécie des actifs. Swiss Life fixe de nouveaux objectifs à moyen terme. Super Micro Computer rassure sur ses comptes et repart à Wall Street, après avoir décroché son directeur financier. Le PDG d’Intel, Pat Gelsinger, a pris sa retraite de manière inattendue, ce qui a conduit à la nomination de co-PDG par intérim. La justice américaine rejette une nouvelle fois l’indemnisation d’Elon Musk chez Tesla.
Cette nuit et ce matin en Asie, les indices évoluent à la hausse. Tokyo est en hausse de 1,91% à la cloche, Hong Kong en hausse de 1%, Shanghai en hausse de 0,44%, Séoul en hausse de 1,86% et le Nifty50 en hausse de 0,76%. Les contrats à terme SPX se négocient autour du seuil de rentabilité et l’Europe s’ouvre de plus de 1 %.
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