Lors de la campagne présidentielle, Donald Trump s’était engagé à bloquer l’opération si elle n’était pas approuvée au moment de son arrivée au pouvoir.
En difficulté, US Steel avait prévenu qu’en cas d’échec du rachat, elle serait contrainte d’abandonner des investissements massifs de modernisation sur plusieurs sites, au prix de dégâts sociaux et de possibles fermetures d’aciéries.
Le sidérurgiste japonais confiant
Le syndicat USW (United Steelworkers) s’oppose à ce rachat par crainte de perturbations sociales, même si le groupe japonais s’engage à maintenir l’emploi.
En novembre, Nippon Steel avait annoncé qu’elle prévoyait de finaliser l’acquisition d’ici la fin de l’année, avant que Joe Biden ne quitte la Maison Blanche. Le président démocrate, comme Donald Trump, a exprimé à plusieurs reprises son opposition à l’opération, jugeant “essentiel” que US Steel reste une entreprise américaine “détenue et exploitée” aux Etats-Unis.
La Commission sur les investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS) étudie toujours le projet de rachat et doit soumettre ses recommandations au président Biden, qui prendra la décision finale.
En novembre, le sidérurgiste japonais affiche sa sérénité. “Nous prévoyons que la transaction soit finalisée au quatrième trimestre 2024, d’ici décembre”, avait alors indiqué la société lors de la présentation de ses résultats trimestriels. “À moins que les choses ne changent radicalement, je pense que (l’acquisition) sera finalisée d’ici la fin de l’année”, a déclaré à la presse Takahiro Mori, vice-président de Nippon Steel.
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