Emballages, imprimés, contenants à la poubelle
Ceux qui s’inquiètent des numéros en plastique des différents conteneurs n’auront plus à s’en soucier. Fondamentalement, ce qu’il faut retenir, c’est que vous pouvez mettre les emballages, les contenants et les imprimés au bac, explique Ingrid Dubuc, directrice du Bureau de l’environnement de la Ville de Sherbrooke.
Comme c’est le cas actuellement, il faudra continuer d’acheminer du polystyrène expansé protecteur (communément appelé Styromousse) ainsi que des aérosols vides vers les écocentres.
« Avant, on se posait la question de savoir si c’était du plastique 4,5,6,7 et on s’appuyait sur ça pour dire : je peux le mettre à la poubelle ou pas. Avec les termes « conteneurs, emballages, imprimés », la réflexion de l’homme est devenue plus simple. »
Pourquoi ne pourrait-on pas poser la question sur les numéros en plastique ?
« A partir du 1er janvier 2025, ce sont les producteurs qui sont chargés de mettre en place le système de collecte sélective. Ils doivent financer ce système et ils ont donné à ÉEQ le mandat de les représenter et de l’opérationnaliser pour eux.
Ce sont toutes des entreprises privées, et pour que les coûts de modernisation de la collecte sélective soient les plus optimaux possibles, il leur faudra penser à leurs contenants, emballages et imprimés, pour que leurs coûts soient moindres. Ceux qui ont utilisé du plastique plus difficile à recycler devront faire de l’éco-conception et penser différemment.
Ainsi, à terme, les sacs de chips qui ne peuvent pas être recyclés, par exemple, pourraient l’être.
La raison pour laquelle le plastique n°6 ne peut pas être recyclé dans certains endroits est qu’il n’a aucune valeur de revente. Ce sera aux producteurs, par exemple un fabricant de yaourt, de décider s’ils continuent à dépenser de l’argent pour utiliser ce type de plastique et à payer pour le mettre en décharge (car la fin de vie fait partie de leurs responsabilités) ou s’ils en utilisent un autre. type de plastique, image Mme Dubuc.
«C’est à long terme. D’ici là, le (plastique numéro) six sera trié, et ÉEQ tentera de trouver un recycleur et il aura toute la matière du Québec à revendre.
Du vert au bleu et statu quo pour le calendrier
La couleur de votre bac changera graduellement du vert au bleu, ÉEQ souhaite standardiser la couleur des bacs.
Ce changement s’effectuera toutefois très progressivement, précise Mme Dubuc. Ils seront remplacés lorsque les poubelles des citoyens seront brisées ; il n’y aura pas de blitz pour les remplacer.
Le calendrier de collecte ne change pas.
La transition entre Éco Entreprises Québec et les villes pour la collecte des matières recyclables apporte une grande uniformisation.
Les communes conservent la gestion des services de proximité (collecte et transport, service client, etc.).
Que se passe-t-il avec les dépôts de verre ?
Dix dépôts de verre sont maintenant installés à Sherbrooke, le dernier étant au Défi Polyteck, situé sur le boulevard Reine-Victoria.
L’arrivée de ÉEQ ne change pas la donne pour la collecte du verre.
Sherbrooke doit toutefois s’en tenir au contrat qu’elle a signé avec ÉEQ, qui prévoit 10 dépôts de verre sur le territoire sherbrookois.
« L’entente que Sherbrooke a signée avec ÉEQ – désormais responsable de la collecte sélective – prend en considération 10 sites de dépôt de verre. On ne peut pas en rajouter, c’est ce qui restera sur le territoire. »
Et les instructions étendues dans tout ça ?
Québec a annoncé jeudi le report partiel des instructions prolongées au Québec.
Il prévoit « l’ajout d’une phase supplémentaire pour qu’au 1er mars 2025, les contenants en plastique soient ajoutés au système de consigne ».
Les conteneurs restants, à savoir les conteneurs en verre et multicouches, intégreront quant à eux le système le 1er mars 2027.
Le déploiement des instructions étendues se fait donc en parallèle.
Il est encore trop tôt pour savoir ce qu’il adviendra des dépôts de verre, par exemple lorsque le dépôt sera pleinement déployé, donc pas avant 2027.
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