A l’abri de ses créanciers, Northvolt AB se tourne vers la Chine dans l’espoir de se relancer. La jeune entreprise serait en pourparlers avec le géant des batteries CATL, selon le quotidien L’actualité du jour.
Les discussions entre les deux parties auraient commencé au cours de l’été, lorsque le fabricant suédois de cellules de batterie a mis en œuvre des mesures de restructuration en raison de sa crise de liquidité.
Le quotidien suédois ne cite toutefois pas l’origine de ses sources. Northvolt était considéré comme l’un des espoirs européens dans le créneau des batteries pour concurrencer la Chine. Sa survie pourrait désormais passer par un partenariat avec l’Empire du Milieu.
Dos au mur, Northvolt s’est tournée, le 21 novembre, vers le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, une démarche pour restructurer sa dette et se refinancer. Endettée de plus de 8 milliards CAN, il ne lui restait plus que 40 millions lorsqu’elle s’est mise à l’abri de ses créanciers.
La filiale nord-américaine de Northvolt, qui projette une méga-usine de cellules de batteries en Montérégie, une banlieue sud de Montréal, ne fait pas partie de ce processus.
Elle en dispose de 330 millions, de quoi poursuivre ses activités pendant 18 mois. Mais à terme, la filiale nord-américaine de l’entreprise devra convaincre les investisseurs de financer ses ambitions québécoises.
Le producteur suédois de cellules se retrouve au cœur d’une grave crise de liquidité puisque la qualité et la productivité ne sont pas encore au rendez-vous en termes de production dans sa méga-usine du nord de la Suède, considérée comme son épine dorsale. .
Northvolt a également été contrainte de recentrer son modèle économique pour réduire ses dépenses. Elle a également mis fin à un projet majeur en Suède, en plus d’annoncer le licenciement de 1 600 personnes, ce qui représente près du quart de ses effectifs mondiaux. L’expansion de son complexe dans le nord du pays a également été suspendue.
Entreprise
Related News :