ENQUÊTE – Alors que la menace de manifestations plane sur les fêtes de fin d’année, on plonge au cœur des nombreux gros « petits plus » des cheminots de la SNCF.
Y aura-t-il des trains à Noël ? Ce pourrait être le titre d’un mauvais feuilleton télévisé servi chaque année à l’approche des fêtes de fin d’année ; ou une invitation au voyage dans l’absurdité ferroviaire française… La question est sur toutes les lèvres, au menu de presque tous les repas de famille. Comme à chaque fois, les syndicats ferroviaires prendront en otage les usagers de la SNCF (15 millions de voyageurs chaque jour), dans l’espoir d’obtenir des réponses à leurs revendications protéiformes : un moratoire contre le démantèlement de Fret SNCF, plus de douceur dans les modalités d’ouverture des lignes régionales à la concurrence, plus de générosité en termes d’augmentation de salaire, etc. ?
La grève du 21 novembre, peu fréquentée, n’était sans doute qu’une première mise en état. Sauf accord de dernière minute, le mouvement social devrait monter en puissance à partir du mercredi 11 décembre, date à partir de laquelle la CGT-cheminots, l’Unsa-cheminots…
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