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La CGT annonce 286 plans sociaux en préparation et 300 000 emplois menacés

Michelin, ArcelorMittal, Auchan, MA … Les plans sociaux se multiplient depuis plusieurs semaines en France, touchant toutes les régions. Face à cette situation, la CGT a appelé mercredi « les salariés à faire grève et à occuper leurs usines ».

Alors que la CGT a annoncé début novembre près de 200 plans sociaux et 150 000 emplois menacés par une « violente effusion de sang industrielle », 286 plans de suppressions d’emplois sont en préparation depuis septembre 2023. Au total, 300 000 emplois sont menacés par « cette vague d’affaires ». échecs», indique le syndicat sur son site.

Les secteurs les plus touchés

Toujours selon les informations de la CGT, les secteurs les plus touchés par ces suppressions d’emplois sont la métallurgie, le commerce, le secteur public et associatif, les banques et assurances ainsi que la chimie.

« Chaque emploi perdu a des effets domino sur les sous-traitants, les prestataires de services et l’ensemble de l’écosystème économique local. Ces plans de licenciements non seulement effacent des emplois, ils vident les régions de leur attractivité, de leur commerce de proximité… », affirme la CGT qui appelle à la mobilisation de « tous les salariés » le 12 décembre pour « défendre leur emploi et la filière ».

« La mobilisation des salariés change toujours la donne »

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a tiré la sonnette d’alarme mercredi, prédisant une “très forte accélération de la dégradation de la situation” en matière de plans sociaux, principalement dans l’industrie mais aussi dans d’autres secteurs.

“Il y a un discours extrêmement fataliste qui est entretenu”, a jugé Sophie Binet, mais “la mobilisation des salariés change toujours la donne, il n’y a jamais rien d’inéluctable en matière d’emploi”. « Il n’y a rien de pire que le chômage. Derrière ces chiffres, ces 300 territoires dévastés, des vies et des familles dévastées par le chômage», a-t-elle insisté.

En savoir plus sur les plans sociaux

Interrogée sur la position de l’intersyndicale lors de la journée du 12 décembre et la volonté d’autres organisations syndicales de se joindre à cette mobilisation, Sophie Binet a précisé que cette journée était « ouverte à tous ». “J’espère que cela se développera”, a-t-elle déclaré.

“Aujourd’hui, les mobilisations sont solidaires dans les entreprises qui s’organisent contre les suppressions d’emplois et à chaque fois il y a une intersyndicale unie” sur les sites concernés, a-t-elle assuré.

 
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