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EN IMAGES. Opération escargot pour les chauffeurs VTC à Bordeaux, la circulation s’annonce compliquée toute la journée

Les chauffeurs de VTC sont mobilisés depuis mardi 26 novembre tôt. Une centaine de voitures sont présentes. En fin de matinée, ils ont bloqué l’accès à la gare Saint-Jean et depuis midi, ils ont perturbé la circulation sur le périphérique entre le pont François Mitterrand et l’aéroport de Mérignac.

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Ils se sont retrouvés très tôt ce matin devant le stade Matmut au nord de Bordeaux. Une centaine de voitures ont répondu à l’appel de leurs syndicats. Ensuite, les chauffeurs de VTC ont rejoint la gare Saint-Jean en convoi en forme d’escargot sur les boulevards et les quais, ralentissant la circulation.

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Chauffeurs VTC devant le stade Matmut de Bordeaux, mardi 26 novembre 2024.

© France 3 Aquitaine

A la gare, les manifestants ont dû faire face, durant une partie de la matinée, au blocage des taxis, qui refusaient le blocage de la gare par les VTC. Vers midi, ils se sont ensuite dirigés vers l’aéroport, tandis qu’une délégation s’est rendue à la préfecture.

Une centaine de chauffeurs ont participé ce mardi à la manifestation pour défendre leur métier qui se paupérise. “Ce sont les mêmes revendications que l’année dernière et lors des dernières manifestations, explique Marco Da Silva, porte-parole des chauffeurs VTC à Bordeaux. C“est par rapport au numerus clausus et aux cartes VTC qui se donnent à la volée”.

Il y a beaucoup de gens pour presque rien aujourd’hui et nous nous retrouvons dans la pauvreté.

Marco Da Silva,

Porte-parole des chauffeurs VTC à Bordeaux

Des demandes connues auxquelles s’ajoutent des spécificités locales. « Il y a aussi le problème des places à la gare et à l’aéroport. Nous emmenons nos clients à la volée et un peu sauvagement, indique le conducteur. C’est aussi contre Uber qui augmente les commissions de manière exorbitante et qui met nos chauffeurs dans une situation précaire.»

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Marco Da Silva, porte-parole des chauffeurs VTC bordelais, interviewé par France 3 Aquitaine devant le stade Matmut, mardi 26 novembre 2024. « Nous demandons un numerus clausus pour limiter l’octroi des cartes VTC ».

© France 3 Aquitaine

La paupérisation des chauffeurs de VTC et de taxi est le résultat d’un afflux massif de nouveaux chauffeurs sur le marché en très peu de temps. Le nombre total de déplacements a augmenté dans le même temps, mais pas suffisamment pour que chaque conducteur s’en sorte bien.

Pour l’instant, Bercy s’oppose à la mise en place de toute barrière à l’entrée dans la profession.« Nous sommes très motivés aujourd’hui et j’espère que nous nous ferons entendre suite à toutes ces manifestations » précise le porte-parole. Les chauffeurs VTC attendent principalement une réunion, prévue en fin de matinée, avec le préfet de Gironde et une délégation de la mairie de Bordeaux. “Après ce rendez-vous, nous nous rendrons à l’aéroport via le périphérique. Nous y bloquerons également pour être entendus. Ensuite nous retournerons à la préfecture où nous resterons jusqu’à ce soir. ajoute le pilote VTC.

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Manifestation de chauffeurs VTC qui dénoncent notamment la hausse des commissions opérées par Uber.

© France 3 Aquitaine

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Les chauffeurs de VTC manifestent ce matin devant la gare Saint-Jean.

© France 3 Aquitaine

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L’accès à la gare Saint-Jean était compliqué mardi matin 26 novembre.

© France 3 Aquitaine

Dans les rangs, la grogne semble unanime face à la dégradation des conditions de travail. On ne peut pas continuer à travailler soixante heures par semaine pour gagner 1.200 euros par mois.» constate également Samuel Melis, chauffeur VTC venu bloquer l’accès à la gare Saint-Jean ce matin.

On travaille beaucoup d’heures pour pas beaucoup d’argent au final !

Samuel Mélis,

Chauffeur VTC à Bordeaux

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« On ne peut pas continuer à travailler soixante heures par semaine pour gagner 1 200 euros par mois ! Les chauffeurs VTC dénoncent leurs conditions de travail.

© France 3 Aquitaine

En plus, ces chauffeurs VTC ont le sentiment de l’acharnement policier à Bordeaux.”Chaque jour, nous sommes contrôlés. Hier après-midi, par exemple, ils sont venus trois fois en deux heures prendre des photos et lancer des amendes de stationnement en les suivant. Et ce sont des amendes de 135 euros, donc c’est énorme par rapport à notre travail sur le terrains’agace Marco Da Silva qui promet de réitérer la mobilisation tous les mardis, jusqu’à la profession « être entendu ».

 
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