Pour rappel, en septembre 2023, l’emprunt d’État émis par l’Agence fédérale de la dette et doté d’un rendement net de 2,81% avait suscité un grand engouement auprès des Belges. Ce rendement, bien supérieur à ce que proposaient les comptes d’épargne à l’époque, a permis de récolter 22 milliards d’euros. Pour rester compétitives, certaines banques ont proposé des comptes à terme offrant des rendements similaires.
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Ces nouvelles obligations d’État peuvent-elles déclencher une nouvelle hystérie des investisseurs ?
Mais c’est surtout à l’expiration de cette obligation d’État en septembre dernier que les banques se sont préparées à rapatrier cet argent qu’elles avaient vu aller à l’Agence fédérale de la dette. Malgré la tendance à la baisse des taux d’intérêt, les banques ont offert en septembre des rendements très attractifs (jusqu’à près de 4% bruts sur un an) sur les comptes à terme et les bons de caisse. En raison notamment de la concurrence entre banques, ces rendements ont été nettement supérieurs à ceux que rapporterait la nouvelle obligation d’État (2,75% brut sur un an).
Depuis, les taux sur les comptes à terme peuvent-ils déclencher une nouvelle hystérie des investisseurs ? et les comptes d’épargne sont en baisse. Cela ne devrait donc pas être le cas car il existe des comptes à terme avec des rendements plus élevés, comme Izola (3,25%), Aion Bank (2,80%), NIBC ou MeDirect (2,60%), Santander (2,50%) et bien d’autres acteurs qui offrir au moins 2,20% sur 1 an. Sur 8 ans, il existe également des comptes à terme qui offrent déjà un rendement brut de 2,80 %. Ces nouvelles obligations d’État ne sont donc pas capables de perturber le marché, même si elles conservent leurs adeptes. L’emprunt d’État émis le 16 septembre n’a permis de récolter que 403 millions d’euros.
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