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Québec coupe le robinet de la formation rémunérée en construction

Le gouvernement Legault fermera l’an prochain le robinet aux formations accélérées en construction payées 750 $ par semaine, ce qui ne surprend guère les constructeurs de maisons, qui s’attendaient à la fin du programme.

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« Pas de surprise, la fin du programme était prévue. Une chose est sûre, il faut continuer à miser sur une main d’œuvre qualifiée, cela favorise la rétention et surtout la qualité de la construction », a indiqué à Journal Maxime Rodrigue, PDG de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).

« Pour nous, il s’agit principalement d’une démarche d’alternance. Tous les acteurs du secteur sont en action continue, y compris le gouvernement », a-t-il ajouté.

Peur de la qualité

JEUDI, La presse rapportait que Québec allait mettre fin à la formation accélérée payée 750 $ par semaine.

«Il n’est pas envisagé qu’il y ait d’autres cohortes l’année prochaine», a confirmé au quotidien montréalais le ministre du Travail, Jean Boulet, même s’il persiste à dire que le programme «donne de bons résultats à ce jour».

Il y a un an, La Revue ont indiqué que les étudiants en construction craignaient que la qualité du travail se dégrade sur nos chantiers.

À l’instar des préposés aux bénéficiaires pendant la pandémie, Québec avait lancé une offensive pour former 4 000 à 5 000 travailleurs de la construction avec des cours accélérés payés 25 $ l’heure en moyenne pour attirer les aspirants travailleurs.

En octobre dernier, La Revue a révélé qu’à peine un quart des étudiants payaient 750 $ par semaine pour suivre une formation accélérée en construction travaillée sur des chantiers de construction.

Des enseignants se sont également adressés à notre Bureau parlementaire pour dénoncer le fait qu’il n’était pas rare de voir des élèves se présenter à peine une à deux fois par semaine les premiers mois.

Points forts

En avril dernier, La Revue a également souligné que Québec ne saura jamais si sa formation phare en matière de retour au travail, qui a coûté près de 300 millions de dollars, a porté ses fruits ou non. Au Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), nous parlions de l’administration de ces programmes en interne comme d’un véritable « bar ouvert ».

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