Le gouvernement promet de rassurer rapidement EDF sur le cadre qui permettra de financer les six premiers EPR2, ces nouveaux réacteurs nucléaires voulus par Emmanuel Macron et EDF, a annoncé la ministre de l’Energie, Olga Givernet, devant une commission sénatoriale le 15 octobre. .
C’est l’un des points cruciaux pour que le programme nucléaire annoncé par Emmanuel Macron en 2022 soit véritablement lancé, mais qui progresse depuis lors par étapes désordonnées.
Le groupe public ainsi que le chef de l’Etat, converti au nucléaire à la veille de son second mandat, jugent ces nouveaux réacteurs indispensables pour éviter « l’effet falaise » du parc nucléaire français.
Les réacteurs d’EDF ont en effet été construits à plein régime dans les années 1970 et 1980. Le parc vieillit donc dans son ensemble. Ainsi, dans moins de vingt ans, 25 des 57 réacteurs nucléaires français auront 60 ans ou plus. Rien ne dit cependant que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) autorisera une telle utilisation à long terme. Elle commence seulement à autoriser au cas par cas une prolongation d’activité au-delà de 40 ans, durée maximale d’utilisation initialement prévue.
EDF ne pourra pas financer seul les six premiers EPR2 prévus. Elle l’a déjà fait pour l’EPR de Flamanville après le retrait de l’italien Enel en 2012. Ce dernier était le seul autre partenaire de ce projet dont le coût final n’a toujours pas été dévoilé alors que l’EPR est officiellement en service. La dernière estimation atteint 19,4 milliards contre 3 dans l’estimation initiale….
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