La prolifération de produits et de gadgets pour cacher les plaques d’immatriculation des voitures et le fait que de nombreux automobilistes s’en vantent sur les réseaux sociaux causent plusieurs problèmes au Québec.
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Ces gadgets sont utilisés pour plusieurs raisons, notamment pour empêcher que les plaques soient photographiées aux postes de péage ou par des radars ou des radars aux feux rouges.
Toutefois, ces produits deviennent plus inquiétants lorsqu’ils sont utilisés à des fins criminelles.
« Vous avez un vol important, les gens partent avec un véhicule et les témoins peuvent voir la plaque. Là, ils ne le verront plus», affirme l’ancien ministre des Transports, Robert Poëti, en entrevue à LCN.
Le Journal rapportait lundi que plusieurs policiers se disaient « préoccupés » par ces gadgets illégaux.
Qu’ils soient utilisés pour éviter une simple contravention ou pour commettre des délits plus graves, ces gadgets constituent « un problème important » pour l’ancien ministre des Transports.
« Ce n’est pas seulement une question d’argent. Il s’agit d’une plaque factice, ce qui signifie que vous modifiez votre plaque. Ce n’est pas conforme, mais les amendes ne sont pas assez sévères », a déclaré l’ancien ministre.
Pour éviter que les automobilistes utilisent ces accessoires pour empêcher la lecture de leur plaque d’immatriculation, Robert Poëti estime qu’il faudrait des sanctions plus sévères.
« Je dois admettre que si on ne modifie pas le Code de la sécurité routière pour perdre 9 points d’inaptitude et une amende de 1 000 $, ça ne marchera pas parce que la personne ne comptera que sur quelques 100 $, c’est quand même payant de allez dans des endroits où il y a des caméras », estime-t-il.
Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.
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