L’automne à Genève –
Le Occasion Show propose 750 véhicules à la vente
Nombre record d’exposants et de voitures pour le plus grand salon de l’occasion de Suisse romande dont la 31e édition se tient ce week-end à Palexpo.
Publié aujourd’hui à 17h25
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- Le salon de l’occasion propose 750 voitures avec 50 exposants.
- Aucun vendeur particulier n’est présent, tous sont des professionnels.
- La qualité des véhicules est garantie par des contrôles rigoureux.
Les futurs acheteurs se pressent autour des rutilants véhicules exposés dans le hall 6 de Palexpo. Au salon de l’occasion, qui se tient dans le cadre des Automnales du 8 au 10 novembre (jusqu’à dimanche), toutes les grandes marques sont représentées : Audi, Volkswagen, Toyota, mais aussi des véhicules haut de gamme, des supercars”, comme Maseratis. ou des Porsche.
Organisé sous l’égide de la section genevoise de l’Union Professionnelle Suisse de l’Automobile (UPSA), le Salon a bénéficié du dynamisme de son jeune et nouveau président, Fabien Bonelli. Ce 31e Cette édition est une année record, avec 750 voitures d’occasion, et 50 exposants dont certains viennent du canton de Vaud et du Valais. « C’est la première fois que nous avons autant de véhicules et d’exposants. Grâce à un travail acharné pendant un an, nous avons réussi à convaincre de très grands garages de nous rejoindre.
Ambiance chaleureuse
Le salon de l’occasion propose à la vente toutes sortes de véhicules dont le prix varie entre 10’000 et 200’000 francs. Les organisateurs ont également mis l’accent sur la qualité et la présentation, en installant de la moquette pour rendre l’ambiance plus cosy. Les critères de qualité sont rigoureux. Toutes les voitures ont été dûment vérifiées, tant au niveau de la carrosserie que de la mécanique.
« Il n’y a pas de vendeurs particuliers », souligne Fabien Bonelli. Ce sont tous des vendeurs professionnels. Chaque véhicule bénéficie d’au moins un an de garantie après achat. « Les essais routiers n’étant pas possibles, l’acheteur doit pouvoir avoir une totale confiance dans le véhicule qu’il décide d’acquérir », note le président.
Prix de reprise
Les visiteurs peuvent vendre leur propre voiture contre une autre ou la faire évaluer pour un échange. Un professionnel neutre réalise un contrôle technique du véhicule. “L’expert est indépendant, il est mécanicien et ancien apprenti formateur, il ne travaille pour aucun des garages exposants.”
Franck Peurois s’affaire au fond du hall 6 et contrôle un break noir. «Je viens de vérifier les pneus et ils sont trop usés, j’ai dit au client», nous raconte le mécanicien expérimenté. Il réalise le devis mécanique et carrosserie puis fixe la valeur de la voiture à l’argus.
« Je vérifie qu’aucun voyant n’est allumé, si une révision doit être effectuée ou si la carrosserie présente des bosses, pour que le mécanicien sache ce qu’il doit faire », poursuit Franck Peurois. Le prix de reprise entrera alors en négociation pour l’achat d’une des voitures d’occasion présentées au salon. Le futur acquéreur pourra également bénéficier d’un leasing pour son achat et ainsi avoir une idée globale du budget que coûtera sa nouvelle voiture.
Changement d’habitudes ?
L’année dernière, le salon de l’occasion a généré un chiffre d’affaires de 6 millions de francs. Avec la disparition du Salon international de l’automobile de Genève, le salon de l’occasion devient le plus grand salon de Suisse romande. L’année dernière, elle a généré un chiffre d’affaires de 6 millions de francs.
Peut-on parler d’un engouement pour le marché de l’occasion ? « Les gens gardent leur véhicule plus longtemps », observe Fabien Bonelli. Ce marché est stable même s’il est difficile à quantifier, car lors d’une vente le propriétaire change, mais c’est aussi le cas lorsqu’une grand-mère donne sa voiture à sa petite-fille.
Pour le président de l’UPSA, l’industrie automobile se transforme. « La mobilité évolue, elle se diversifie. Auparavant, les gens possédaient au moins deux voitures par famille, aujourd’hui ils n’en ont qu’une, un vélo électrique, un scooter ou même un scooter. Il y en a pour tous les goûts, mais personne ne doit être laissé de côté. »
Goût pour les voitures
Dans les rangées de véhicules bien alignés, un couple et leur fils tournent autour d’une voiture blanche. « Nous aimons les belles voitures, confie Christophe, celle-là est très jolie, c’est une Toyota GT86, je voulais l’acheter pour ma femme mais je ne la trouvais pas en France.
Plus loin, deux trentenaires sont assis au volant d’une Golf. Le jeune couple envisage de changer de voiture prochainement. « Nous faisons juste une promenade », explique Boris. Sur internet, on ne voit pas l’espace et le confort du véhicule, d’où l’intérêt de venir ici.
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Judith Monfrini est journaliste à la section locale. De formation juridique, elle a obtenu son diplôme du Centre de formation au journalisme et aux médias (CFJM) en 2015. Elle a travaillé plus de dix ans pour le groupe Médiaone. (Radio Lac, One fm)Plus d’informations
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