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Tous les Français fortement impactés par cette nouvelle taxe, « Payer pour jeter »

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Les Français produisent-ils beaucoup de déchets ? Si l’on en croit les chiffres, la réponse est oui. En effet, chaque Français produit en moyenne 5,1 tonnes de déchets par an. Cela comprend les déchets ménagers, industriels et municipaux. Une taxe vise donc à réduire ce chiffre faramineux.

Il verra le jour dans certaines régions françaises en janvier 2025. Cette taxe est une taxe incitative. Il s’agira d’un système de facturation des déchets ménagers en fonction de leur quantité.

Cette mesure vise à encourager la réduction des volumes de déchets et à responsabiliser les citoyens. Donc, il applique le principe de « pollueur payeur« . Le Pays de Fayence, dans le Var, sera l’un des premiers territoires à expérimenter cette approche avant sa généralisation (en 2026, selon le scénario principal).

Quelle est cette nouvelle taxe ?

La redevance incitative est un modèle de taxation qui remplace la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM). Le calcul de cette dernière, traditionnellement, se fait en fonction de la superficie du logement.

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Il est désormais basé sur la quantité de déchets produite par chaque foyer, en tenant compte des efforts de tri. Contrairement à l’ancienne taxe, le tarif incitatif est ajusté en fonction du volume des poubelles et le nombre de collectes annuelles.

Ainsi, cette taxe favorise les ménages qui investissent dans le tri et la réduction des déchets. Ce sont des réflexes que nous devons tous avoir. Mais comme de nombreux Français s’y refusent, cette taxe entre en jeu. En attaquant le portefeuille, elle espère encourager les comportements éco-responsables.

Trier pour payer moins cher

La rémunération incitative comporte deux composantes : une partie fixe et une partie variable. La partie fixe couvre les prestations de tri, l’accès aux déchetteries et la collecte des encombrants. La part variable, quant à elle, dépend de la taille des bacs (80L, 120L ou 240L) et du nombre de remontées par an.

Ce système permet aux ménages de choisir un colis en fonction de leur production de déchets, tout en bénéficiant d’incitations financières s’ils adoptent de bonnes pratiques de tri et limiter le recours aux services de collecte.

Le Pays de Fayence est une des premières régions à tester ce système pour la taxe. En 2025, une année de transition avec facturation « à blanc » permettra aux habitants de s’adapter sans impact financier immédiat.

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A partir de 2026, le TEOM disparaîtra. Ainsi, seuls les déchets réellement produits seront facturés. Initiatives pour favoriser le compostage et une meilleure gestion des déchets accompagnera cette transition.

Débats autour du système

Bien que la réduction des déchets soit un objectif commun, la mise en place de la taxe incitative suscite des critiques dans les domaines où elle est déjà en vigueur. En Dordogne par exemple,f les déchets non recyclables ont diminué de 43 %, certains ménages ont vu leurs factures augmenter.

A Blain, en Loire-Atlantique, les habitants dénoncent la réduction du nombre de collectes, couplée à une augmentation des coûts. Dans l’Hérault, le prix des sacs supplémentaires est également jugé trop élevé par de nombreux utilisateurs. La mise en place de cette taxe ne fait donc pas que des heureux.

Mais cette taxe semble indispensable. En incitant les Français à trier les déchets, elle espère inculquer les bons réflexes. La redevance incitative peut ainsi jouer un rôle crucial dans l’amélioration des pratiques de tri.. Selon l’Ademe, les communes qui testent ce modèle fiscal constatent en moyenne une réduction de 30 % des déchets produits.

 
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