des versions moins chères pour affronter la BMW i5

Après le SUV Q6, la berline. L’A6 e-tron est déjà arrivée en France et ses tarifs sont connus. Mais Audi annonce de nouvelles versions moins chères. Ce seront surtout ses mensualités de loyer qui feront la différence, ou pas, par rapport à une Mercedes EQE et surtout à la dernière BMW i5.

Plateforme EPI, acte 3. Après le Porsche Macan électrique et le Q6 e-tron, voici la troisième itération de la nouvelle base technique du groupe Volkswagen, qui sert aux modèles haut de gamme 100% électriques avec l’A6 e-tron . La présentation derrière nous, c’est désormais aux équipes commerciales d’Audi France de se mettre au travail pour concurrencer la BMW i5 également récemment entrée en France. Le match s’annonce serré, d’autant que ces véhicules sont essentiellement achetés par des entreprises et des professionnels.

Et pour l’instant, on ne peut pas dire que ces immatriculations « pro » – plus de 50 % des véhicules neufs en France, tout de même – soient réellement orientées « électrique ».. Le gâteau est donc encore mince, et il va falloir faire ressortir les arguments pour séduire les acheteurs à ne pas se tourner vers BMW et Mercedes. Audi annonce déjà les premières locations, puisque ces berlines seront majoritairement acquises en location. Et après l’arrivée des premières versions il y a un mois, voici l’arrivée d’une nouvelle version avec une batterie plus petite, ainsi qu’un Quattro sous le S6.

Une Audi A6 électrique plus accessible

Audi annonce déjà un loyer : 870 €/mois sur un contrat de 37 mois et 30 000 km annuels… sans apport. Ce sera sur la version break Avant en finition S-Line et propulsion. Une offre qui pourrait séduire les professionnels, d’autant que ces variantes dégonflées de la première A6 e-tron lancées sur le marché français conservent une recharge très rapide à 225 kW, particularité de la plateforme PPE filaire à 800 V. Audi annonce 260 km d’autonomie, récupéré en seulement 10 minutes sur les bornes courant continu les plus performantes.

Cette A6 moins chère pourra donc voyager aussi bien que le reste du catalogue A6 e-tron, même si la capacité de la batterie baisse : 83 kWh contre 100 kWh pour l’A6 e-tron la plus haut de gamme. L’autonomie passe donc à 622 km sur la Sportback e-tron et, étonnamment, à 30 km de moins sur le break, habituellement plus performant que la berline. Cette fois, la Sportback crée moins de turbulences aérodynamiques que le break.

Les deux nouvelles versions sont donc à propulsion et à transmission intégrale. Le premier affiche 285 ch sur les roues arrière et 7 secondes pour passer les 100 km/h. La seconde, en Quattro, développe 428 ch et atteint 100 km/h en 5,4 secondes. Elle conserve cependant la grosse batterie de 100 kWh, qui lui confère 711 km d’autonomie en berline et 679 km en break. Les tarifs respectifs sont de 66 420 € (67 920 € en break Avant) et 84 320 € (85 820 € en break Avant). C’est tout de même 10 000 € de moins en entrée de gamme qu’une BMW i5 eDrive40 de 340 ch, qui dispose d’une autonomie de 582 km. L’A6 e-tron est donc au bon endroit pour le moment.