La Ville de Québec a octroyé un contrat de 12,5 millions de dollars pour des services professionnels pour le tramway, une situation qui inquiète l’opposition officielle, en prévision de l’échéance du 15 décembre ; le maire insiste sur le fait qu’il n’y a pas de problème financier pour la Ville.
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Le maire de Québec, Bruno Marchand, souligne que le ministère des Transports a autorisé la signature d’un tel contrat. “[Le Ministère] nous a assuré qu’il paierait les sommes dues et que, en cas d’événement catastrophique qui n’arriverait pas car nous avancerons [avec le tramway]la Ville est couverte. Il n’y a pas de problème, il n’y a pas de souci. Ils peuvent dormir paisiblement.
Le maire a répété qu’à son avis, « le projet verra le jour ».
La décision du comité exécutif devrait être approuvée lors de la séance du conseil de mardi, par l’équipe du maire, à la majorité. Le contrat prévoit une somme de 12,5 M$ pour des services professionnels dans le cadre du projet de tramway et a été attribué à la firme d’ingénierie-conseil AtkinsRéalis.
Travaux d’infrastructures
Le contrat vise à fournir des services de génie-conseil pour des travaux d’infrastructures municipales, notamment à Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge et à La Cité-Limoilou. Cela implique la préparation des documents et demandes nécessaires à la réalisation des travaux, la préparation des études hydrauliques, l’intégration des réseaux techniques urbains, la préparation des plans et devis, l’estimation détaillée du coût des travaux et la surveillance des travaux. Elle s’applique jusqu’au 31 décembre 2026.
Le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, et la conseillère Véronique Dallaire ont rencontré les médias mardi en prévision du conseil municipal.
Photo Stéphanie Martin
L’opposition craint
L’opposition officielle du Québec la première n’est pas sûre de voter en faveur du résumé mardi. « Nous avons peu de détails, ce qui nous fait craindre, avec l’échéance du 15 décembre, ce qui se passera s’il n’y a pas d’accord. Quelles sont les conditions de résiliation du contrat ? » a demandé le chef Claude Villeneuve.
La conseillère Véronique Dallaire, de son côté, s’est demandé si le maire lui-même connaissait les clauses de résiliation. M. Marchand a assuré que oui. Les deux élus québécois ont d’abord affirmé qu’ils questionneront l’administration Marchand en conseil et, en l’absence de réponses satisfaisantes, leur parti votera contre cette décision.
Du côté d’Équipe Priorité Québec, le chef Patrick Paquet a déploré de ne pas avoir accès au contrat. “Allons-nous voter une somme de 12 millions de dollars sans avoir la décision du 15 décembre ?” Il a des doutes sur l’affirmation du maire quant à l’absence de conséquences financières. “Je ne peux pas le croire sur parole, je n’ai pas le contrat.”
Rappelons que le gouvernement Legault a fixé au 15 décembre la date limite pour parvenir à une entente définitive avec la Caisse de dépôt et placement du Québec Infra sur la gouvernance et le financement du tramway. Dans le cas contraire, le projet sera réputé ne pas avancer, précise le projet d’accord provisoire.
Citation
« Je ne suis pas du tout inquiet. Nous aurons les montants. Nous ne le faisons pas seuls. Nous travaillons avec le ministère des Transports qui nous a autorisé à le faire.
— Bruno Marchand, maire de Québec
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