Il souligne toutefois que les choses pourraient changer dans les Etats voisins. Notamment à New York, où il travaille avec sa société financière. “À New York, on dit que Trump ne va pas gagner, mais qu’il ne perdra peut-être pas de très loin. dit-il. Un élan républicain dans un Etat démocrate qu’il explique par un ras-le-bol côté démocrate. “On sent qu’il y a de plus en plus de gens qui quittent les Démocrates parce qu’ils sont très déçus de ce qui se passe au sein du parti et très déçus par le candidat qui est très mauvais.»
Des élections volées ?
Selon Hervé van Caloen, il faut donc s’attendre à un «raz-de-marée en faveur de Trump” lors de ces élections de 2024. »Ce n’est pas aussi serré que le disent les sondages. Et il ne faut pas oublier qu’ils ont toujours privilégié le candidat démocrate et sous-estimé le vote Trump.» Face à ce constat, une victoire de Harris sera-t-elle considérée comme volée ? Pour Hervé van Caloen, il y a «aucune raison de dire qu’il y aura de la triche. Les Républicains se sont préparés. Je pense qu’il sera plus difficile de tricher comme c’était le cas en 2020. »
C’est bien connu, Donald Trump »reste un personnage très polarisant »il dénonce la vision tronquée qu’on peut avoir de lui. “En Europe, nous ne prêtons pas suffisamment attention aux résultats des politiques. Nous nous concentrons trop sur ce qu’écrit la presse américaine, qui est farouchement anti-Trump.» Autre point qu’il apprécie chez le Républicain : son énergie. “Il travaille 18 heures par jour, dort à peine, fait trois rallyes par jour… Il a une énergie qu’un jeune de 20 ans n’a pas.
Il y a quatre ans, il pensait que le Parti démocrate était corrompu et rongé par la gauche. Il n’a pas changé d’avis. Au contraire. “Ils ont des équipes qui manipulent le parti. Ils ont mis Biden, le soi-disant président, mais qui n’avait pas vraiment le pouvoir, ils l’ont forcé à se retirer et ils ont mis Kamala qui n’a jamais gagné les primaires. Selon lui, une défaite des démocrates est indispensable. “Il faut qu’ils perdent complètement pour se réinventer. Ils ont perdu leur crédibilité. Il faut vraiment qu’ils tournent la page de Kennedy et d’Obama.»
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