BREF
VUS
Restylage
Moteur micro-hybride
150 ch
42 675 €
Apparue mi-2020, la Cupra Formentor est devenue, en l’espace de quelques mois, LE distributeur automatique de billets de la firme espagnole. Premier modèle dédié à la marque, il représente à lui seul 60% des ventes et les ventes continuent de croître, notamment en France avec une hausse de 25% en 2024. Il s’agit d’un modèle incontournable pour Cupra qui prend pourtant le risque aujourd’hui de faire de profondes modifications, notamment esthétiques.
Après avoir repris les codes stylistiques communs à Seat à son lancement, elle s’émancipe avec un nouveau design, se concentrant principalement sur l’avant et l’arrière de la voiture. Ainsi, la façade a été entièrement repensée.
Elle adopte désormais un « nez de requin », comprenez par là un nez de requin, qui surplombe une large calandre et domine un capot nervuré. Un gros travail a été fait sur la signature lumineuse avec trois triangles à l’avant, qui sont eux-mêmes dans un triangle Même tendance à l’arrière avec une bande lumineuse qui relie les deux lumières avec le logo qui s’éclaire.
Moins de nouveautés dans l’habitacle avec un tableau de bord classique, qui fait une large place à l’électronique avec une instrumentation numérique de 10,25 pouces, associée à un écran multimédia qui passe pour l’occasion de 12 à 12,9 pouces, il intègre la dernière évolution du système multimédia, avec une présentation spécifique, plus rapide et surtout plus stable. L’ergonomie s’est améliorée avec la possibilité de créer trois raccourcis vers vos fonctions préférées.
L’habitabilité arrière est bonne, même si l’espace central est pénalisé par le tunnel de transmission. Le coffre a un volume de 450 litres, mais attention, si vous choisissez l’option audio Sennheiser, celui-ci descend à 345 litres.
Après avoir essayé la version VZ, la plus puissante de la gamme, avec 333 ch, on passe aujourd’hui à la version essence la plus accessible, à savoir la e-TSI de 150 ch.
Pas de changement majeur sur ce moteur au niveau technique, il faut cependant noter que les émissions de CO2 baissent sensiblement de 20g (130g au lieu de 150g) grâce notamment à l’utilisation d’un système de micro-hybridation 48 volts couplé à un dispositif de désactivation des cylindres. Il en résulte un malus actuellement relativement contenu, variant selon les finitions entre 310 € et 898 €, soit une économie d’environ 1 700 €. En conduite, ce moteur, forcément associé à la boîte DSG à 7 rapports, est agréable, mais il ne procure aucune sensation en raison de sa grande linéarité et d’une tendance à passer les vitesses tardivement, ce qui se traduit par des régimes désagréables. Elle se caractérise également par un manque de réactivité. Il souffre également d’une sonorité très fade, qui ne s’améliore pas vraiment lorsqu’on monte dans les tours. Heureusement, les palettes sont là pour pallier certains de ces défauts. Côté consommation, nous avons relevé une moyenne de 7,2 l/100 km.
Si ce bloc laisse un peu sur sa faim, le comportement n’en reste pas moins flatteur avec un réel dynamisme dû notamment à un centre de gravité plus élevé que les autres SUV, mais aussi à un poids maîtrisé de l’ordre de 1 500 kg. À cela s’ajoute également une orientation précise, cohérente et informative. L’inconvénient est que tout cela se fait au détriment du confort puisque l’amortissement est particulièrement ferme, notamment avec les roues de 19 pouces de notre modèle d’essai, malgré la présence d’une suspension adaptative.
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