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Nous avons demandé aux crémeries Iconoglace et Les Givrés ce qu’elles font pendant l’hiver

Iconoglace, Les Givrés, Kem CoBa, Bilboquet… L’été, les Montréalais — et les Québécois — font la queue devant leur crèmerie préférée pour aller manger une glace ! Mais que font toutes ces entreprises une fois l’hiver arrivé ?

24 heures a eu accès aux cuisines de l’emblématique crèmerie Iconoglace, sur l’avenue Laurier, juste avant sa fermeture pour l’hiver, prévue dimanche.

Pendant sept mois, les deux adresses du bar laitier ont fonctionné à pleine capacité. A tel point que les propriétaires travaillent plus de 80 heures par semaine. Puis, de novembre à février, les portes restent fermées. L’occasion pour les propriétaires de souffler un peu et de partir en voyage.

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Anabelle Berkani a ouvert Iconoglace avec son partenaire Stéphane Tanguay en avril 2020.

Photo Axel Tardieu

Le choix de leur destination repose souvent sur… la glace !

«Je vais faire un voyage en Italie pour voir toutes les nouveautés dans le monde de la crème glacée», déclare Anabelle Berkani, copropriétaire d’Iconoglace avec son partenaire Stéphane Tanguay.

Les autres années, elle profitait de l’hiver pour suivre une formation. D’abord à Guelph, en Ontario, « où se trouve la meilleure université pour la crème glacée ». Puis, dans l’État américain du Wisconsin, connu pour son industrie laitière.

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Pas seulement des vacances

Durant l’hiver, le couple prépare également l’été à venir.

« J’aime avoir la carte la plus différente possible d’année en année, donc je teste des recettes, je fais beaucoup de recherches, je regarde ce qui se fait ailleurs », explique Anabelle Berkani, qui envisage d’ajouter une neige fondante aux fruits de la passion.

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La difficile rentabilité

Une crèmerie est une entreprise saisonnière. Cela signifie que l’entreprise doit gagner suffisamment d’argent pendant l’été pour rester en vie.

« Le bénéfice doit être chaque jour plus important par rapport à une autre entreprise qui fonctionne sur douze mois », explique Anabelle Berkani.

«Quand je ferme, le loyer continue, poursuit Hydro. Donc, il faut être rentable sur sept mois», poursuit la femme d’affaires, qui dit payer un loyer 10 fois plus élevé sur l’avenue Laurier que sur la rue Bélanger.

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Un employé dans la cuisine d’Iconoglace à Montréal.

Photo Axel Tardieu

Posséder une crémerie n’est pas chose aisée, reconnaît Anabelle Berkani. Elle et son partenaire envisagent également de quitter cette industrie dans cinq ans.

D’ici là, Iconoglace rouvrira ses portes en décembre pour la première fois de son histoire, le temps de vendre des bûches de Noël.

Vendre dans les épiceries

Aux Givrés, c’est différent. Même si les trois succursales ferment de janvier à mars, Alexandre Deslauriers et son équipe travaillent 11 mois par année à produire les glaces vendues dans les épiceries et les restaurants.

« C’est le meilleur modèle économique pour nous. Nous produisons plus pour avoir une meilleure rentabilité sans réduire la qualité du produit », explique-t-il.

 
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