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Private aviation | After Montreal, Péladeau settles in Saint-Hubert

Pierre Karl Péladeau poursuit son incursion dans l’aviation privée, a-t-on appris La presse. Starlink Aviation, contrôlée par l’homme d’affaires, s’apprête à racheter les actifs du spécialiste des vols charters Chrono Aviation, en pleine turbulence financière.

Ce que vous devez savoir

  • Starlink Aviation, contrôlée par Pierre Karl Péladeau, lorgne un terminal privé à l’aéroport métropolitain de Montréal, à Saint-Hubert.
  • Le bâtiment appartient au spécialiste des vols charters Chrono Aviation, en pleine crise financière.
  • La transaction devra être approuvée par le tribunal puisque Chrono souhaite se mettre temporairement à l’abri de ses créanciers pour leur faire une proposition et se libérer de ses dettes.

La transaction, qui n’est pas encore finalisée, prévoit notamment l’acquisition du terminal privé – le terminal Lux – de Chrono Aviation à l’aéroport MET-Montréal Métropolitain, à Saint-Hubert, sur la Rive-Sud. Starlink deviendra également actionnaire minoritaire de ce transporteur québécois.

«Cela s’inscrit dans la stratégie du groupe de se développer dans notre domaine», a confirmé le président-directeur général de Starlink, Gilles Bruneau, lors d’un entretien téléphonique. « Nous achetons les immeubles Chrono de l’aéroport de Saint-Hubert. »

Par courriel, M. Péladeau a indiqué qu’il n’avait aucun commentaire à faire.

Il s’agirait d’une deuxième transaction en moins d’un an dans ce secteur pour l’actionnaire majoritaire du conglomérat Quebecor, dont la fortune personnelle est estimée à 2,7 milliards CAN par le magazine. Forbes.

L’année dernière, il a eu Starlink1spécialisée dans l’affrètement de jets privés, pour une transaction d’un montant d’environ 35 millions, selon nos informations. Le principal actionnaire de l’entreprise est Financière Outremont, qui appartient à M. Péladeau.

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PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE ARCHIVES

Pierre Karl Péladeau a racheté l’an dernier Starlink, un opérateur privé de terminaux.

Situé à l’intersection des avenues Renaud et Ryan, à l’extrémité est du terrain de l’aéroport Montréal-Trudeau, Starlink se targue d’offrir « la première classe et rien d’autre » à sa clientèle, composée majoritairement de voyageurs. pouvoir payer des tarifs de plusieurs milliers de dollars de l’heure pour voyager en jet privé. Son hangar s’étend sur 85 000 pieds carrés (7 900 mètres carrés).

Sur la Rive-Sud, le terminal Lux propose des services similaires, à savoir des « salons confortables » et un « service de restauration complet » avec un « chef exécutif ». Surtout, les passagers « n’ont pas à attendre le décollage », affirme-t-on sur le site Internet de la compagnie.

La construction du site a été officialisée en octobre 2019. D’une superficie de 66 000 pieds carrés (6 130 mètres carrés), le hangar adjacent au terminal privé peut accueillir deux avions de ligne monocouloirs et « de nombreux jets d’affaires ».

Reprise attendue

Pour Chrono, la vente de ses actifs sur la Rive-Sud s’inscrit dans une démarche de redressement de ses finances. Le tout devra être officialisé par la Cour supérieure du Québec, puisque Chrono prévoit se tourner brièvement vers la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) pour repartir sur de nouvelles bases.

«On n’est pas en affaires pour mourir avec une entreprise», affirme le copropriétaire du transporteur québécois Dany Gagnon.

À un moment donné, le moment est venu de prendre des décisions. Nous pensons qu’elle fera croître l’entreprise.

Dany Gagnon, copropriétaire de Chrono

Au moment d’écrire ces lignes, il n’était pas possible de confirmer si le spécialiste québécois des vols nolisés s’était officiellement protégé de ses créanciers. Par ce mécanisme, il souhaite faire une proposition de concordat afin de se libérer de ses dettes.

«Au quotidien, il n’y aura aucun changement dans nos activités et notre modèle d’affaires», assure M. Gagnon. Vous en saurez davantage dans les prochains jours ou la semaine prochaine. La transaction n’est pas encore conclue, mais nous allons dans cette direction. »

Des vols inquiétants

Basée au Québec, Chrono exploite une flotte de 14 avions pour effectuer des vols nolisés. Elle compte 300 employés, selon son site Internet. Ses bases sont situées à Montréal et à Québec.

Sur la Rive-Sud, le nom de l’entreprise était surtout associé aux plaintes de citoyens gênés par le bruit des avions du transporteur. Ces vols de nuit sont interdits depuis le 1est en avril dernier.

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PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE ARCHIVES

Un Boeing 737-200 de Chrono Aviation à l’aéroport de Saint-Hubert

Le transporteur effectuait des vols de nuit pour amener les salariés des sociétés minières dans le Grand Nord à bord d’un Boeing 737-200, un vieil avion bruyant, mais le seul à pouvoir atterrir sur une piste en gravier dans les zones reculées. Il y avait généralement deux décollages de nuit par semaine vers la Terre de Baffin, ainsi que trois atterrissages.

Il y a un an, Chrono intentait une action en justice contre les gestionnaires de l’aéroport de Saint-Hubert, qui avaient déjà annoncé leur intention de demander l’interdiction des vols de nuit à partir d’avril 2024. La demande indiquait que les opérations du transporteur étaient « menacées » en raison de la limitation des heures de vol de nuit.

1. Read “Pierre Karl Péladeau acquires a private terminal operator”

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  • 2012
    Année de création de Chrono Aviation

    chrono aviation

 
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