Invitée du 20 heures de TF1, mercredi 16 octobre, Audrey Duval, la présidente de Sanofi France, s’est montrée rassurante sur l’avenir du Doliprane en France.
Vendredi 11 octobre, Sanofi a annoncé tenir des discussions avec le fonds américain CD&R pour potentiellement lui céder Opella. Cette filiale commercialise une centaine de médicaments, dont le Doliprane. Cette nouvelle a rapidement attisé les foules. Salariés et parlementaires ont affirmé leur opposition et leur crainte à ce sujet. Invitée sur le plateau de 20 heures de TF1, mercredi 16 octobre, Audrey Duval, la présidente de Sanofi France, a tenté de calmer le jeu.
« Le Doliprane, qui est un médicament français pour les Français, sera disponible en pharmacie »assura-t-elle. Aussi, concernant la peur des salariés, Audrey Duval s’engage à ce que les 7 500 salariés des sites de Lisieux et Compiègne gardent leur emploi en France.
Faire d’Opella « l’une des entreprises les plus compétitives au monde »
Par ailleurs, le président du géant pharmaceutique a indiqué que le siège social d’Opella, les emplois et les investissements resteront sur le territoire. Le Doliprane continuera également à être produit en France. Par ailleurs, Sanofi a assuré son maintien de 50% du capital d’Opella.
Malgré tout, Audrey Duval n’a pas caché ses ambitions. Opella est “une entreprise qui a l’ambition de grandir”, elle a expliqué. “Il n’y a qu’une seule ambition : tout mettre en œuvre pour la faire croître et devenir l’une des entreprises les plus compétitives au monde »a insisté le président de Sanofi France.
publié le 17 octobre à 10h44, Lila Bruandet, 6Medias
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