Le Zimbabwe a confirmé ses deux premiers cas de variole, a annoncé dimanche le ministère de la Santé, sans préciser quelle variante avait été enregistrée.
Le premier cas a été détecté chez un garçon de 11 ans qui a développé des symptômes le mois dernier après un voyage en Afrique du Sud, selon le communiqué. Le deuxième cas a été détecté chez un homme de 24 ans tombé malade après un voyage en Tanzanie.
Les deux patients se rétablissent et la recherche des contacts est en cours. Les cas ont été enregistrés dans la capitale Harare et dans la ville méridionale de Mberengwa.
En août, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré la variole une urgence de santé publique mondiale pour la deuxième fois en deux ans, alors qu’une nouvelle variante de l’infection virale se propageait de la République démocratique du Congo aux pays africains voisins.
La nouvelle variante « clade 1b » a suscité une inquiétude mondiale car elle semble se propager plus facilement par contact étroit habituel.
“Le ministère de la Santé et de la Protection de l’enfance souhaite rassurer le public sur le fait que la situation est sous contrôle et l’exhorte à ne pas paniquer”, indique le communiqué signé par le ministre de la Santé Douglas Mombeshora. .
La Zambie voisine a également signalé son premier cas la semaine dernière, sans révéler la souche.
La variole provoque généralement des symptômes pseudo-grippaux et des lésions remplies de pus. La maladie est généralement bénigne, mais elle peut être mortelle.
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