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Les repair cafés vont doubler en 2025

L’organisme reprendra ainsi le flambeau d’Entreprendre Sherbrooke dès l’année prochaine.

L’Accorderie, un réseau d’échange de services, collaborait déjà à la tenue de ces activités permettant aux citoyens d’apporter des objets qu’ils souhaitent tenter de faire réparer. L’organisation compte sur un bassin de personnes capables de réparer des vélos ou de coudre, par exemple.

«Entreprendre Sherbrooke, c’est l’incubateur», explique Catherine Larouche, directrice générale de l’Accorderie et du café de quartier Baobab. Il avait lancé les repair cafés mandatés par la Ville. Il avait pour mandat d’explorer si un organisme du territoire sherbrookois pourrait prendre en charge l’organisation des repair cafés.

« Entreprendre Sherbrooke est là pour inspirer différents projets dans le milieu en espérant qu’il y ait des promoteurs par la suite. À L’Accorderie, il nous semblait naturel de continuer, étant donné que nous regroupons beaucoup de gens qui ont des talents pour faire de la réparation.

Les cafés-réparateurs permettent aux citoyens de faire réparer une multitude d’objets, dont des vélos. (Maxime Picard/Archives La Tribune)

C’est grâce au soutien de la Caisse d’économie solidaire que le nombre d’éditions pourra augmenter. «Nous allons conserver une formule où nous déambulons dans différents quartiers», précise Mme Larouche, ajoutant que L’Accorderie travaillera à trouver davantage de partenaires financiers. « Ce sont des événements très populaires », souligne-t-elle. Chaque café permet de réparer une cinquantaine d’objets selon elle.

Au fil des années, plusieurs partenaires ont tenu des repair cafés ou ont collaboré à leur réussite, dont l’Université de Sherbrooke et le Cégep de Sherbrooke.

Les gens qui ont des choses à réparer pourront se rendre au café du quartier Baobab le 19 octobre, entre 13 heures et 17 heures. Un autre café est également prévu le 10 novembre dans l’après-midi à la même heure, au pavillon du Parc du Bureau.

De plus, L’Accorderie doit maintenant desservir la région du Granit, indique Catherine Larouche, ajoutant qu’il y aura un point de service à Lac-Mégantic appuyé par L’Accorderie.

«Nous comptons 950 membres à Sherbrooke et 120 membres dans le secteur Granit.»

« Nous sommes en train de changer de nom. Nous nous appellerons éventuellement L’Accorderie des monts et des lacs.

 
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