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“24 300 ménages seraient redevables”, au lieu des 65 000 annoncés

Par PL-B.

Publié
il y a 1 heure,

Mis à jour il y a 12 minutes

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Alors que la mesure était censée toucher 0,3% des contribuables français, soit environ 65 000 foyers, elle devrait à terme s’appliquer à un nombre de foyers, près de trois fois inférieur.

Tout devient plus clair sur les Français qui pourraient être impliqués dans le budget 2025. Annoncé par Michel Barnier lors de son discours de politique générale, le « contribution exceptionnelle » de la “plus chanceux” concernera finalement un public bien plus restreint que prévu, si l’on en croit les évaluations préliminaires des articles du projet de loi. Si elle devait initialement concerner 65 000 foyers en France – correspondant à “0,3% des contribuables” comme l’a précisé le ministre du Budget et des Comptes publics Laurent Saint-Martin – cela ne devrait s’appliquer qu’aux « 24 300 logements ». Une précision de taille relayée par Les échos et confirmé par Bercy ce samedi 12 octobre.

Alors que les près de 65 000 foyers initialement concernés sont « ceux qui entrent dans l’assiette de la contribution ciblée, temporaire et exceptionnelle » – c’est-à-dire les ménages gagnant des revenus d’au moins 500 000 euros par an s’ils n’ont pas d’enfants ou 250 000 euros par an pour une personne seule – le faible niveau évoqué par Les échos “correspond aux ménages qui seront effectivement tenus de payer cette nouvelle contribution temporaire”. L’idée est de créer “un filet de sécurité”permettant « pour éviter une optimisation fiscale excessive qui ferait bénéficier ces ménages d’un taux d’imposition sur le revenu inférieur à 20 % »» dit l’entourage de Laurent Saint-Martin.

Lire aussiHausse d’impôts : ce qui attend les 65 000 ménages concernés

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Renforcer la justice fiscale

«Parmi les 62.500 ménages entrant dans le champ de la contribution en raison du niveau de leurs revenus, 24.300 ménages seraient effectivement redevables en raison d’un niveau actuel de fiscalité effective inférieur à 20%»peut-on ainsi lire dans les évaluations préliminaires des articles du projet de loi de finances pour 2025. Concrètement, s’il s’agit de garantir que ces ménages « sont imposés au taux moyen minimum de 20 % »cela exclurait de facto ceux qui sont déjà imposés sur leurs revenus (capital et travail) à un taux plus élevé. Sachant qu’il s’agit d’une mesure applicable dès l’imposition des revenus pour l’année 2024 et jusqu’à l’imposition des revenus pour l’année 2026.

Dans son discours de politique générale, le Premier ministre Michel Barnier a précisé que ce futur mécanisme devrait permettre « pour éviter les stratégies de défiscalisation des plus gros contribuables ». Compte tenu de la situation des finances publiques, l’instauration d’une contribution différentielle payable par les contribuables aux revenus les plus élevés « vise à soutenir l’effort de maîtrise des dépenses publiques tout en renforçant la justice fiscale »précise la documentation budgétaire. Les contribuables domiciliés fiscalement en France « devront donc payer, au titre de l’impôt sur le revenu de 2024 à 2026, une contribution supplémentaire ayant pour effet de relever leur niveau d’imposition ». Pour Bercy, il s’agit d’assurer « participation des plus riches à l’effort de redressement des comptes publics »et ça, « en sollicitant les ménages dont le taux effectif d’imposition n’atteint pas un minimum de 20 % ».

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