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La nouvelle BMW Série 1 reste l’une des plus agréables à conduire du marché, mais avec moins de caractère qu’avant

BMW Série 1 ©Tom Kirkpatrick/BMW AG

Bon, la version 120 testée, dotée d’un moteur trois cylindres de 170 ch à hybridation légère 48V, n’est pas la sportive de la gamme. Mais ce n’est pas la seule raison. Tout d’abord, cette Série 1 suit les traces de sa devancière, qui avait déjà renoncé à la propulsion (sauf sur les versions xDrive 4×4 bien sûr), qui lui avait déjà enlevé une partie de son charme. Et désormais, seules les transmissions automatiques sont proposées. La robotisée à 7 rapports de notre voiture d’essai est parfaite pour un usage quotidien, mais gomme trop les changements de vitesses en conduite « active », lissant un peu plus les performances d’un moteur turbo très linéaire lorsqu’il monte dans les tours. . Et c’est encore plus le cas de la direction qui réagit au doigt et à l’oeil, mais ne communique plus avec son conducteur, ne lui fournissant pas d’informations sur l’adhérence ou la surface. Les performances sont donc au rendez-vous – 7,8 s pour passer de 0 à 100 km/h – tout comme l’efficacité. Moins d’émotion.

BMW Série 1 ©Tom Kirkpatrick/BMW AG

D’autres arguments pour convaincre

Mais aujourd’hui, combien d’acheteurs à ce niveau de gamme choisissent encore consciemment BMW pour son dynamisme revendiqué ? Surtout dans notre pays, où ce sont les entreprises qui vantent la marque bavaroise, les utilisateurs « ordinaires » préféreront savoir que leur Série 1 est désormais équipée de deux écrans incurvés en guise de tableau de bord, avec du multimédia pour une fois plutôt intuitif, il faut le souligner. . Et connecté bien sûr : une boutique d’applications permettra d’enrichir directement le système embarqué si vous ne répliquez pas votre smartphone via Apple Caprlay ou Android Auto, sans fil. Peut-être seront-ils aussi plus intéressés de savoir que leur Série 1 regorge d’assistants conçus pour leur faciliter la vie, en automatisant la conduite sur autoroute, ou le stationnement seul, éventuellement à distance en la contrôlant avec leur smartphone. Enfin, ils préféreront sans doute savoir qu’ils pourront embarquer facilement quatre adultes à bord, et emporter 380 litres de bagages dans un coffre de forme régulière, extensible via une banquette rabattable en trois parties. Enfin, ils seront sûrement ravis de savoir que l’intérieur est toujours très soigné et bien fini, avec de véritables incrustations en aluminium notamment.

BMW Série 1 ©Tom Kirkpatrick/BMW AG

Verdict

La nouvelle BMW Série 1 fait toujours partie de l’élite dynamique des compactes, c’est indéniable. Mais elle efface une partie de ses émotions à travers ses choix et réglages techniques. Certains d’entre eux (la boîte de vitesses automatique, le moteur assez ordinaire) sont évidemment dictés par la chasse au moindre gramme de CO2. Les plus pragmatiques diront qu’il est plus polyvalent, technologique et sécurisé que jamais. Mais de notre côté, nous espérons que la version M135 de 300 chevaux qui couronne la gamme sera plus « émotionnelle ».

Précisons également que la gamme comprendra également deux autres motorisations essence (116 : 3 cylindres 122 ch et 123 : 4 cylindres 218 ch), et deux motorisations diesel (4 cylindres 150 et 163 ch) complèteront l’offre. au lancement.

Ses bons côtés :

– Sa ligne plus dynamique et musclée

– Le dynamisme latent perceptible dans son comportement

– Son contenu technologique

BMW120

Moteur : Essence ; 3 cylindres ; 170 ch ; 280 Nm

Transmission : aux roues avant

Transmission : automatique à 7 rapports

L/l/h (mm) : 4.360/1.800/1.459

Poids à vide (kg) : 1 425

Volume du coffre (l) : 380

Réservoir (l): 49

0 à 100 km/h (sec) : 7,8

V-Max (km/h) : 226

Consommation mixte (l/100km) : 5,3-6

Consommation de l’essai (l/100km) : NC

CO2 (g/km) : 121-135

Prix ​​de base (€ TTC) : 36 800 €

BMW Série 1 ©Tom Kirkpatrick/BMW AG
 
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