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Le pétrole chute après la hausse des réserves américaines

Vers 17h15, le Brent affichait une baisse de 0,98% à 76,42 dollars et le WTI une perte de 0,84% à 72,95 dollars.

Les prix du pétrole oscillent mercredi après l’augmentation des réserves américaines de brut, au moment où a lieu une conversation téléphonique entre le Premier ministre israélien et le président américain sur la réponse de l’Etat hébreu à une attaque de missile iranien le 1er octobre.

Vers 15h15 GMT (17h15 CET), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 0,98%, à 76,42 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, a chuté de 0,84% à 72,95 dollars.

Aux États-Unis, les réserves de pétrole brut ont augmenté de 5,8 millions de barils, soit 1,39 %, selon l’Energy Information Administration des États-Unis, suggérant une demande de pétrole plus faible.

“La faible demande de pétrole entraîne des prix bas à moyen et long terme”, explique Li Xing, analyste chez Exness.

La veille déjà, les prix avaient plongé en raison des annonces économiques décevantes de la Chine, premier importateur mondial de pétrole.

Par ailleurs, une conversation téléphonique est en cours entre le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, selon un communiqué du bureau de M. Netanyahu publié en fin d’après-midi à Jérusalem.

Israël a déclaré qu’il préparait une riposte à l’attaque lancée le 1er octobre par l’Iran avec 200 missiles contre son territoire. Selon Téhéran, son attaque était une réponse à l’assassinat par Israël de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, et à celui à Téhéran du chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh, tué dans une attaque attribuée à Israël.

Pour les traders, “les discussions avec les Etats-Unis sont plus susceptibles de tempérer la réponse d’Israël”, a déclaré à l’AFP Jorge Leon, analyste chez Rystad Energy.

Joe Biden a déjà fait savoir qu’il était opposé aux frappes israéliennes sur les infrastructures pétrolières iraniennes mais, depuis un an, il a beaucoup de mal à se faire entendre auprès de Benjamin Netanyahu.

Le marché reste cependant très attentif au risque d’embrasement au Moyen-Orient.

Dans le « pire scénario », encore très improbable selon les analystes, l’Iran pourrait tenter de « bloquer le détroit d’Ormuz par lequel transitent 18 millions de barils de pétrole brut par jour (soit 20 % de la consommation mondiale) », selon Ole Hvalbye. , analyste chez SEB.

Un autre facteur susceptible d’influencer les prix à la hausse est l’ouragan Milton, qui se déplace du sud-ouest vers le nord-est dans le golfe du Mexique, menaçant la Floride et ses installations pétrolières.

Milton est un “ouragan majeur et dangereux” de catégorie 5, la plus élevée sur l’échelle Saffir-Simpson, a prévenu mardi le Centre national américain des ouragans (NHC).

“L’ouragan ne devrait pas affecter les principales installations pétrolières du golfe américain”, explique John Evans, analyste chez PVM, mais il perturbe déjà les livraisons de pétrole vers la Floride.

 
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